Le gouvernement guinéen et le syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée poursuivent la négociation après plusieurs mois de négociation ce vendredi 12 octobre à l’inspection générale du travail. Aucun consensus n’est toujours trouvé et le bureau exécutif du SLECG maintient sa position qui est de poursuivre le mot d’ordre de grève.
Après plusieurs heures de discussion autour du salaire de base de huit millions négociable par enseignants, cette énième sortie entre les deux parties n’a pas porté fruit. Le représentant le gouvernement, Mounir Caméra conseiller politique du premier ministre kassory Fofana, donne des raisons 《nous avons rappelé à nos partenaires que nous sommes dans un État de droit et le SMIG ( salaire minimum intègre professionnel garantie ) comme salaire de base en Guinée c’est 440 mille franc Guinéen et lorsque nos partenaires revendique un nouveau SMIG de salaire de base de 8 millions, pourtant la loi obéit à une procédure, il faudrait que le gouvernement introduise le budget qui doit être voté par l’assemblée Nationale et c’est après que le président de la république l’a promulgue. Donc, en tant que représentant, nous ne pouvons pas répondre à une chose qui ne relève pas de notre compétence. Par contre le gouvernement est sensible à l’amélioration des conditions des travailleurs’》 a-t-il dit
Contrairement aux précédentes rencontres, on pouvait lire de la frustration sur le visage du deuxième secrétaire général du SLECG qui s’est exprimé en ces termes 《signé lors de l’accord du 13 Mars dernier autour d’un salaire de 8 millions négociable dans la salle du palais du peuple, de cette date à nos jours, il n’y a pas de compréhension. Pourtant nous nous entendions aujourd’hui à un salaire de base de 8 millions négociable. Ils ont la capacité mais ils refusent. Je dirais à tous les parents d’élèves de continuer à garder les enfants à la maison et de ne pas écouter la déclaration des démagogues qui disent d’envoyer les enfants à l’école par ce que, pour nous la grève continue sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à ce que nous trouvions un consensus. Pour les syndicalistes qui sont arrêtés, le SLECG se battra pour leur libération.》 a-t-il déclaré.
《Je salue cette discussion par ce qu’ils veulent tous un compromis. Mais il faudrait retenir que le gouvernement est revenu sur bon nombres de difficultés et compte tenu que 40% sont déjà donnés au cours 2018 et compte tenu des partenariats entre différentes institutions, et aussi le PIB qui obéit à un seuil admissible, le gouvernement n’est pas disposé à faire une augmentation de 8 millions. Par contre, il est disposé à discuter d’autres dispositifs allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des couches vulnérables.》 Déclare Allia camara, Inspecteur général du travail.
La négociation se poursuit le lundi 15 octobre 2018 à 10 heure à l’Inspection générale du travail.
Aminata Babou Condé pour www.lemonde224.com