C’est depuis le 13 mars dernier que le syndicat libre des enseignants de Guinée SLECG, a commencé ces négociations. Ce matin 14 novembre 2018, dans l’émission les GG sur la radio Espace FM, Oumar Tounkara, vice-secrétaire Général était l’invité du jour. Au menu, parler des préalables sur la rencontre prévue ce mercredi entre le gouvernement et le SLECG à la Banque Centrale de la république de Guinée.
« Nous ne voulons plus entendre les termes économiques prononcées à chaque fois que nous sommes en face de ces négociations. Que ce soit en 2018 ou 2019, il faudrait que nous ayons quelque chose dans nos poches, ne serait-ce que de façon rétroactive », prévient le vice-secrétaire Général du SLECG.
Pour lui et on nom de l’ensemble des syndicalistes et enseignants, l’heure n’est plus au rendez-vous des théories économiques qui ne les disent plus rien. « Il n’en est plus question pour quelques arguments que ce soit, notamment le cadrage macro-économique, le Fond Monétaire International, la Banque Mondiale, facilité élargie de crédit, contraintes budgétaires, année budgétaire. Il faut qu’on ait quelque chose maintenant », insiste-t-il En se référant sur les immenses richesses dont dispose la Guinée
M. Tounkara pense que c’est un manque de volonté de la part du gouvernement à faire face à leur misère quotidien qu’ils sont en train de vivre. Alors cette grève engagée dit-il, il faudrait qu’ils sortent avec les mains pleines et les poches pleines. Car selon lui, tant vaut l’école tant vaut la nation. Avant de quitter les ondes de Radio Espace, Oumar Tounkara a lancé un appel à l’endroit de tous les enseignants guinéens en attendant leur rencontre avec les membres du gouvernement. « A tous les enseignants et enseignantes, la grève continue tant que le Général Aboubacar Soumah n’a pas levé le ton. Les négociations doivent aller parallèlement avec la grève. Alors Il faudrait que les conditions des enseignants changent et immédiatement ».
En attendant la suite des négociations prévues aujourd’hui à 15 heures, le syndicat libre des enseignants de Guinée reste encore déterminé.
Nous y reviendrons.