à la maison de la presse, la troupe des avocats des accusés notamment El hadj Bobo Hongkong, El hadj Abdoulaye Bah et Mohamed Soumara, ont mis en cause la procédure des opérations de ce service dans ce dossier.

CONAKRY- Depuis début novembre 2018, une situation portant sur la vente des produits périmés fait la une à Conakry. Cela, suite à la découverte d’un lot de farine expiré selon  les services spéciaux de la lutte contre la drogue et le crime organisé dirigé par Tiégboro.  Ce mercredi à la maison de la presse, la troupe des avocats des accusés notamment El hadj Bobo Hongkong, El hadj Abdoulaye Bah et Mohamed Soumara, ont  mis en cause la procédure des opérations de ce service dans ce dossier.

Pour rappel, c’est dans un magasin à Dabompa que cette farine a été saisie et qui était destinée à la commercialisation d’après l’enquête des hommes du colonel. Cette farine font-ils croire, n’était pas dans les normes et pouvait provoquer des maladies au sein de la population.

Par la voix de Me Paul Yomba Kourouma, les avocats de ces accusés pensent que ces dossiers sont des faux dossiers montés de toutes pièces par le service de Tiégboro. Pour cet avocat, ils s’inscrivent (ces dossiers) dans le seul but de déshonorer, d’entraver l’activité de leurs. De même, il fait affirme que ce service, à sa création, avait suscité beaucoup d’espoir pour la population. Mais qu’aujourd’hui, est devenu un instrument que le colonel se sert pour s’enrichir.

« Colonel Moussa Tiégboro ne peut ni arrêter ni procéder à des opérations d’enquêtes car il n’a aucun titre et n’est ni policier, ni gendarme. Pour preuve, aucune enquête ne se fait  accompagner par la presse sans avoir fini de préparer les lieux, et lui il en a fait. Nous avons été étonnés après avoir  lu dans les journaux, écouté les radios qu’il s’est  servi des médias dans sa campagne de dénigrement pour affecter la vie des opérateurs économiques afin d’affaiblir leurs commerces », fustige Me Paul Yomba Kourouma.

Me David Béavogui quant à lui, a fait savoir que le colonel Moussa veut tout simplement avoir une image auprès du chef. Il poursuivi en disant que la douane, l’Etat, la société Ivoirienne qui est chargée d’acheter ces produits périmés pour les recycler et la société forêt forte pour fabriquer les contreplaqués étaient déjà informés que  cette farine était périmée et que leurs clients étaient en voie de son exportation.

Pour appuyer ces propos, Me Béavogui  a donné  trois 3 raisons qui les ont poussé a parlé de ce problème à la presse dont :

1 la médiatisation du débat par Tiégboro sans avoir réunir toutes les preuves et les propos contradictoires qu’il a tenu dans cette affaire ;

2 l’étiquette qu’il a collé à leurs clients ;

3 l’injustice que leurs clients sont victimes depuis leur détention sous mandat de dépôt le vendredi passé.

Néanmoins, les avocats de ces accusés dont deux présentement en Guinée et un autre en Belgique, ont reconnu que ces produits n’étaient plus destinés à la consommation des êtres humains, mais trouvent légal qu’on pouvait les recycler ou fabriquer les contreplaqués. Ils concluent que c’est une usurpation du titre pour ce service car, telle n’est pas sa mission mais plutôt la mission des services de contrôle de qualité.

Affaire à suivre

Pour maguineeinfos.com,

Sâa Robert Koundouno