Avec pour ambition, développer durablement tous les pays, y compris les moins avancés (PMA), le Système des Nations Unies à travers les stratégies et politiques de développement durable, compte atteindre ses objectifs à l’horizon 2030. C’est pourquoi, ce rapport sur la situation des pays moins avancés qui veulent avoir la chance de s’attendre aux objectifs d’un développement a été présenté lors d’un point de presse ce jeudi 22 novembre 2018.

Ce rapport sorti il y a deux jours, concerne 47 pays dont la Guinée. L’Entrepreneuriat a été un facteur le plus évoqué tout au long de cette conférence. Ce terme est défini selon le Système des Nations Unies, comme un élément important de la transformation structurelle afin d’amorcer un développement durable et faciliter l’employabilité. Mais dans ces pays moins avancés comme la Guinée, ces représentants du SDNU ont fait savoir qu’il y’a énormément beaucoup d’obstacles quand il s’agit de la création de ces entreprises. « L’accès à l’énergie, les problèmes d’infrastructure, de financements, la faiblesse des institutions, celle des capacités, le faible développement du secteur financier, la faiblesse des compétences sont entre autres les obstacles des pays moins avancés », a fait savoir Leonel Laurent, Directeur pays du Système des Nations Unies en Guinée. Pour le décollage de ces pays, ils doivent tous se focaliser sur des facteurs de production (terres, travail capital), des activités et secteurs à faibles productivité et valeur ajoutée vers les activités et secteurs à forte productivité, qui diffèrent généralement par leur localisation et leur organisation, ainsi que par leur niveau technologique. Ce processus pensent-ils, permet à une économie de créer constamment des activités dynamiques nouvelles, qui se caractérisent par une productivité plus élevée et une efficience plus grande.

C’est pourquoi, certaines recommandations comme : l’autonomisation des femmes, une solidarité féminine, l’’intégration de la chaîne des valeurs mondiale, ont été formulées par les conférenciers aux gouvernements et acteurs de ces pays, afin de pouvoir accélérer leurs démarches pour la création des entreprises qui peuvent avoir un impact positif sur la société, sur l’environnement, et qui peuvent également s’inscrire véritablement dans l’agenda du développement durable escompté par ces pays moins avancés.

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Sâa Robert Koundouno