CONAKRY- A travers sa sortie médiatique de ce lundi 26 novembre 2018 face à la situation sociopolitique du pays, le BL de Dr Faya Millimouno a lancé un message d’alerte aux gouvernants. Cela, pour prochainement dénoncer la militarisation des quartiers de Ratoma, le refus du gouvernement à aller aux négociations avec le SLECG et la mauvaise gouvernance qui s’explique par la violation de nos textes de loi au lendemain des élections du 04 février passé.
Suite à la multiplication des crises sur le plan social, politique, économique, les responsables de cette 4eme force politique guinéenne ont invité le gouvernement à faire un examen de conscience. Cet examen pensent-ils, va permettre aux enfants du pays de reprendre le chemin de l’école, de sécuriser l’axe Cimenterie – Hamdalaye selon les principes de la constitution et de procéder ainsi à l’installation des conseils communaux comme le prévoit la loi. « Depuis 2015, notre système politique et démocratique a commencé à envoyer des signaux très inquiétant. Les élections communales de février de 2018 qui auront permise au peuple d’élire leurs maires, les choix du peuple n’ont malheureusement pas été respectés car dans plusieurs circonscriptions, beaucoup de procès-verbaux ont été modifié. Pourtant, une démocratie suppose des élections libre et transparente. Mais chez nous ici, cette démocratie est menacée et mal partie. Alors notre combat sera de nous battre pour ne pas que nos population continuent à sombrer dans la politique politicienne », confie Dr Faya.
S’agissant de la militarisation des quartiers de la commune de Ratoma, le Bloc Libéral pense que cela est contraire à la constitution de notre pays : « Dans notre constitution, deux articles prévoient que les situations dans lesquelles l’armée peut intervenir, c’est lorsque nous sommes en état d’urgence, de déclaration de guerre. Mais aujourd’hui dans notre pays, aucune de ces situations n’est en place et nous avons nos militaires dans nos quartiers qui obligent à nos populations d’aller au lit à 20 heures. C’est une autre dérive pour laquelle nous ferons cette grève de faim. Par ce que, ce qui a commencé à Conakry peut se poursuivre à l’intérieur », averti-t-il au nom des autres responsables du parti. Selon le Bloc Libéral, le secteur de l’éducation connait aussi une crise sans précédent qui s’explique par le non-respect par le gouvernement, de la promesse tenue à la veille des examens nationaux.
« Bien les syndicalistes demandent huit millions comme salaire de base, je crois que le gouvernement a le devoir de se mettre autour d’une table pour discuter avec le SLECG dans le seul souci de permettre à nos enfants de reprendre le chemin de l’école. Mais ce que nous vivons actualité est un crime car le savoir, la connaissance, la technique et la technologie constituent l’économie d’une nation. Et les pays qui arrivent a doté leurs fils de ces savoirs, sont ceux qui avancent économiquement », a fait comprendre cet homme politique.
Dans les prochains jours, après avoir envoyé les messages au gouvernement et à l’international pour exiger du gouvernement d’aller à la négociation avec le SLECG, à sécuriser la route le prince selon les principes de la constitution et également au respect de la loi dans le processus de l’installation des conseillers communaux, le parti BL compte être entendu en organisant une grève de faim.
Pour maguineeinfos.com ;
Sâa Robert Koundouno