Pendant trois jours, les professionnels ouest africains de la santé mettront à profit leurs intelligences pour chercher à trouver des solutions de taille énorme pour sauver la vie des femmes en état de famille et des nouveaux nés qui sont exposés à de dangers d’ordre multiple.
Ce 15 ème congrès qui réunit à Conakry les gynécologues et obstétriciens venant de 20 pays de l’Afrique francophone permettra également aux sages-femmes guinéennes de bénéficier de certaines expertises à associer aux efforts du gouvernement pour pallier à ce phénomène qui continue à augmenter le nombre d’orphelins quotidiennement dans nos sociétés respectives. A en croire Dr Namory Keita président de la société africaine de la gynécologie et d’obstétrique, ce congrès est un véritable moment de réflexion pour les experts en santé afin d’élucider les indicateurs de la mortalité maternelle et infantile. « La mortalité maternelle et néonatale est très élevée en Afrique sub saharienne, donc il est temps d’agir pour trouver le remède. »
Selon les informations et statistiques de l’organisation mondiale de la santé, une vingtaine de femmes rendent l’âme en donnant la vie et sur la même balance meurent 43 nouveaux nés. Une situation qui s’avère plus que préoccupante et qui a besoin dans l’immédiat des efforts de tous pour permettre aux femmes d’accoucher sans encombre. De son côté, le gouvernement guinéen s’implique tous les jours pour améliorer le travail des sages-femmes mais cet effort à bien besoin d’autres appuis soutien sekou Condé secrétaire général du ministère de la santé. « Malgré les efforts du gouvernement, la situation reste encore préoccupante. »
Ces professionnels de la santé seront attendus pendant ces trois prochains jours à proposer des canaux de solutions pour réduire ce phénomène déjà sévèrement à la hausse en Afrique sub saharienne.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah