CONAKRY- Réunies ce lundi 26 novembre 2018 au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, ces femmes de l’opposition ont tout d’abord profité de l’occasion pour faire un zoom sur le résultat des dernières manifestations qu’elles ont organisé pour se faire entendre par les autorités vis à vis des tueries enregistrées.

En premier ressort, elles ont mis le comportement des agents de maintien d’ordre  sur la balance pour regretter des faits de violence exercés sur les femmes lors des manifestations, ce qui renvoi à la violation des libertés fondamentales pensent-elles.
Face à cette situation qu’elles qualifient de barbarie, ces femmes décident encore de manifester ce mardi 27 novembre dans la commune de Ratoma. Une manière d’emmener le gouvernement à s’intéresser aux multiples cas de morts qui surgissent pendant les manifestations organisées par l’opposition républicaine afin de  prendre à la va vite des mesures pouvant servir de canal pour démasquer et punir les auteurs et commanditaires de ces crimes. « On a déploré le comportement de nos forces de l’ordre vis à vis des femmes, on est allé jusqu’à nous poser des questions, est ce que ce sont des guinéens qui étaient en face de nous car culturellement, politiquement et même sur le plan de la loi, c’est inadmissible qu’on s’acharne contre les femmes à mains vides et qu’on les bastonne. » fustige Hadja Maimouna Diallo, Présidente des femmes de l’opposition républicaine
Au-delà de cette manifestation projetée, des courriers sont adressés au Ministre de la sécurité, aux religieux, à la Première Dame de la République pour demander leur appui afin d’ouvrir les enquêtes pour élucider ces tueries nous apprend la présidente.

Pour maguineeinfos.com ;

Mohamed Bah