CONAKRY – C’était au environ de 20h 30mn ce mardi, 27 novembre 2018 lorsque le vol spécialement affrété par l’organisation internationale pour la migration (OIM) en Libye, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Conakry Gbessia. A bord, se trouvait 60 migrants guinéens sur les 100 prévus, parmi lesquels, des femmes.
Ces migrants qui ont opté pour un retour volontaire, vivaient dans des conditions très difficiles. Comme nous raconte Mohamed Sékou Diallo.
«Ce n’est pas facile de gérer la situation, j’ai beaucoup souffert, ils nous utilisaient comme des esclaves, nous enfermés tout en nous maltraitant et aussi on manquait de nourriture. Ils nous poussaient dans l’eau juste pour aller en Italie ».
Une année de souffrance vécue dans le pays de Khadafi, ces migrants guinéens regrettent leur aventure vue les tueries fantaisistes sur cette terre africaine.
« On a perdu des frères et sœurs sur la route. J’avais un ami inséparable, lui il s’est noyé dans la mer. Les libyens lui regardaient mourir, nous leur avions dit de lui sauver, mais hélas ». témoigne Mohamed Sékou
Pour rappel, l’Organisation Internationale pour la Migration, la Direction Nationale de l’Action Sociale et l’UNICEF, ont signé un protocole d’entente en juin dernier afin de protéger les droits des enfants et adolescents migrants en guinée pour leurs réintégrations et de leur permettre l’accès aux services de protection en Guinée. Une lutte qui peine à se concrétiser car il y a de cela quelques jours, la méditerranée a encore endeuillé des familles guinéennes qui tentaient de rejoindre l’Europe.
Pour maguineeinfos.com;
Kadi Soumah