CONARY- En marge de la 3eme session de l’Assemblée plénière de l’institution nationale indépendante des Droits humains, le secrétaire général de l’union syndicale des travailleurs de Guinée élu récemment à travers un congrès, s’est largement insurgé de la tenue d’une assemblée générale de l’équipe de son rival Abdoulaye Camara au siège de ladite structure syndicale ce mardi 04 décembre.
D’ailleurs, il qualifie cette réunion d’un non-événement car à l’en croire, il n’y a qu’une seule et unique USTG qui selon lui est indivisible. « C’était une simple mamaya, il ne représente rien du tout, déjà il n’y avait aucune fédération et pourtant quand on parle d’une centrale syndicale partout dans le monde on fait cas de fédération. Donc, il n’y avait que des gens qu’on a ramassés dans les rues. C’est comme le temps de la révolution, quand il y avait des manifestations au palais, on prend des camions pour aller chercher les gens et venir les déverser pour faire de la propagande. Dans la salle, on ne retrouvait que des enfants et quelques personnes du port autonome, on dit aux travailleurs de choisir entre aimer le gouvernement ou aller avec la vraie USTG. Ils sont dans une situation très compliquée mais ce qui est clair, c’est la vérité qui finira par triompher. On ne peut pas tromper les travailleurs parce qu’on est en train de tout politiser. Tout le monde sait que ceux qui sont partis à Mamou, ce n’est ni un congrès ni rien du tout. Ils se disent représentant de L’USTG, je ne sais pas ils représentent quoi? »
Autre question sur laquelle s’est appuyé Abdoulaye SOW, c’est bien le bassin de crise dans le secteur de l’éducation. Une crise qu’il trouve inutile vu qu’elle n’a que trop duré sans aucune volonté du gouvernement de trouver solution alors que les enseignants sont toujours ouverts à des négociations. Déjà les élèves risqueraient même d’observer une année blanche. Pour Sow, ce refus d’aller en négociation avec le syndicat de l’éducation crucifie le niveau des apprenants. « Sortons des positions tranchées, allons autour de la table pour régler le problème de l’éducation parce qu’on est en train de sacrifier l’avenir de notre pays. Pourquoi on ne peut pas faire en sorte que les cours aient lieu dans les écoles au lieu d’aller prendre le menuisier, le mettre en classe pour dire que c’est lui qui doit enseigner, nous refusons ça, nous voulons le dialogue parce que tous les problèmes du monde se règlent autour de la table même des problèmes de rébellion ou de conflit. »
Pour maguineeinfos.com ;
Mohamed Bah