Fidèle à sa mission de veille, d’alerte et de plaidoyer, la Cellule Balai Citoyen va lancée à compter d’aujourd’hui, une opération de documentation de tout élément audio, de discours, d’écrit, d’acte, et tout événement entretenu contre toute personne qui fera la promotion d’un 3eme mandat en faveur de l’actuel tenant du pouvoir politique suprême. Pour réussir cette mission, cette plateforme de la société civile guinéenne, va être mise en rapport avec les Institutions de défense des droits de l’homme; des juridictions supranationales aussi bien au niveau national, régional qu’international. C’est au tant ce qu’on pourrait retenir ce vendredi, 07 décembre lors d’un point de presse animée à son siège.
L’opération qui est désormais lancée par cette cellule, consiste à punir toute personne qui susciterait non seulement la violation de la charte fondamentale de ce pays, mais aussi qui violerait les droits humains considérés comme des actes anticonstitutionnels.
«Ces personnes seront exposées à certaines sanctions juridiques et diplomatiques. Les indicateurs comme : le nom, le prénom le contact, le lieu où le propos a été tenu, l’heure, la date l’extrait, la pièce jointe, la photo de l’individu seront pris en compte et transmis au niveau de toutes les Institutions internationales car, celles dites nationales, ont prouvé leurs limites » a confié Sékou Koundouno.
Pour réussir ce combat et éviter que le pays en arrive là, le Balai Citoyen pense à la mise en place d’une page Facebook spéciale assorti d’un numéro pour traquer les concernées dans cette affaire.
«Nous avons fait remarqués entant qu’organe de veille et d’alerte que les guinéens sans se gêner, appellent à un éventuel 3eme mandat. Après analyse des éminents cabinets ici comme ailleurs, nous avons estimés que ces agissements violent l’esprit de la constitution dans son article 27 et 154 », rappelle Sékou.
La Cellule Balai Citoyen affirme tout même qu’elle ne tolérera pas un guinéen qui attise la violence, susceptible découler d’un 3ème mandat en faveur du président Alpha Condé qui finit son deuxième et dernier quinquennat.
«Comme nul n’est au-dessus des lois de la république, et comme nos lois sont faites pour chacun et pour tous, nous nous sommes dit qu’il faudrait mettre fin à cette pagaille systématique qui ne fait que trop durée et qui risque de nous pousser vers l’embrassement, chose que nous ne souhaitons pas dans ce pays », laisse entendre l’activiste Sekou Koundouno.
Pour réussir ce combat, les responsables de cette cellule seront à partir de là, en rapport avec les institutions de défense des droits comme: la Cour pénale internationale, le haut-commissariat des droits humains basé à Genève, l’union européenne en charge des questions des droits humains basée à Bruxelles, la cour de justice de la CEDEAO, le bureau de sous-secrétaire des Nations Unis et Amnesty internationale France et autres.
Pour maguineeinfos.com;
Sâa Robert Koundouno