Notre République et l’État de droit sont aujourd’hui fragilisés par le haut et par le bas.

Par le haut, en raison d’une mondialisation sans foi ni loi, et par le bas à cause d’un individualisme sans limite. Notre société est rarement apparue aussi fragmentée. Rebâtir la République, surmonter nos divisions, c’est donc travailler à la fois sur un nouvel âge de la mondialisation pour en limiter les effets désastreux et sur un renouveau civique qui donne à chacun la possibilité de participer à la vie publique. Les deux horizons de la politique, cela doit être ça. C’est la seule façon d’éviter que les milieux populaires décrochent de la vie publique et de contrer les dérives populistes ou autoritaires qui sont à l’œuvre aujourd’hui à droite comme à gauche.

L’État doit considérer que l’engagement citoyen participe du renforcement de la République. Et pour cela, il faut une nouvelle éducation populaire – le service civique est un formidable outil pour cela – et une autre conception du marché.

Être citoyen c’est participer à la vie de la cité. Un citoyen bénéficie de la protection de l’État dont il est ressortissant et relève de son autorité. Il a des droits civiques et politiques (droit de vote par exemple) et des obligations (respect de la loi, présence à la cour d’assises en tant que juré…).La liberté est la faculté d’agir selon sa volonté sans en être empêché par autrui. Toutefois, l’exercice…

Avant d’aborder l’engagement citoyen, il faut nous pencher sur l’idée même de citoyenneté. Dans son sens le plus général, un citoyen est celui qui fait partie d’une communauté politique démocratique et qui en assume les responsabilités (ou les devoirs) ainsi que les avantages ou selon la définition du Larousse, le citoyen est une personne jouissant, dans l’État dont il relève, des droits civils et politiques, et notamment du droit de vote.

Avoir une carte d’électeur, glisser un bulletin dans l’urne, c’est souvent le premier moyen d’exprimer sa citoyenneté.

Mais est-on citoyen uniquement lors des élections ?

Mais les citoyens eux-mêmes, comment vivent-ils leur citoyenneté ? L’engagement citoyen prend de multiples formes, et de nouvelles formes depuis quelques années.

Etre citoyen, c’est pousser à une prise de conscience.

La citoyenneté, ça s’apprend. C’est là où l’école joue un rôle essentiel. Il n’y pas de cours consacré à la citoyenneté, mais « l’apprentissage est distillé par-ci par-là, en fonction du programme »………………

  1. L’engagement citoyen est basé sur des valeurs fortes comme l’écoute, le partage, l’entraide et la solidarité… Il peut y avoir des actions de plus ou moins longue durée. Pour finir l’engagement diffère selon l’éducation, la façon de penseret les opinons de chacun
  2. Selon nous, l’engagement citoyen passe par deux points : le respect des droits,les devoirs de la nation (vote, respect de la loi…) et un possible engagement envers autrui ; c’est s’investir solidairement pour la société, pour un « mieux-être » général.
  3. L’engagement citoyen c’est des gestes quotidiens pour participer à la vie de la société. Il a aussi pour but de venir en aide aux personnes en difficulté, soit de façon directe ou par le biais de structures diverses. L’ambition et le respect sont les pièces maîtresses pour un véritable engagement citoyen. On peut dire qu’il regroupe des actes bénéfiques à notre société. Si chacun y mettait du sien tous les jours, la société pourrait évoluer de façon positive.

Il est difficile d’aborder cette question complexe, car les réponses supposent elles- mêmes un processus démocratique afin d’assurer la légitimité et donc la stabilité d’une société. Par conséquent, elles ne sauraient être données a priori. Si l’État a un devoir minimal d’assurer la sécurité, un ensemble de droits de base et un niveau de vie décent pour tous ses citoyens, ce sont les citoyens eux-mêmes qui devraient délibérer conjointement sur les principes de justice devant s’appliquer à leur société. C’est ici que l’engagement et la participation citoyenne deviennent cruciaux. Aucune société ne pourra progresser sur le chemin de la justice sociale si ses membres ne s’investissent pas dans la sphère publique.

  1. Churchill affirmait avec un cynisme à peine voilé que la démocratie est le pire des systèmes politiques, sauf tous les autres. Au-delà de son sens de l’humour, cette affirmation met en lumière un aspect important des régimes démocratiques : ils ne sont jamais aboutis et demandent toujours à être questionnés. Ceci est d’autant plus important que nos sociétés ont subi d’importants changements scientifiques, technologiques et sociaux au cours des dernières décennies. Ces mutations demandent donc de s’interroger sur les défis contemporains de l’engagement citoyen.

Soulignons cependant qu’il est difficile de diagnostiquer l’ampleur de ces défis. Plus particulièrement, nous ne savons pas si ces situations sont une réalité qui fait obstacle à l’engagement ou simplement une période de transition vers de nouvelles formes de citoyenneté au sein d’innovations institutionnelles encore à penser. De plus, contre tout pessimisme ou cynisme, nous ne devrions pas sous-estimer la capacité qu’ont les sociétés et les citoyens à reconfigurer leur action, à s’adapter à de nouvelles situations et modifier leurs modes de fonctionnement institutionnels. En ce sens, ces défis représentent aussi des opportunités.

La question demeure cependant quant au rôle de l’engagement citoyen dans ces luttes. Bien que ces dernières décennies ont vu apparaître de nouvelles instances issues de la société civile (le Forum social mondial étant la plus connue), il est donc évident que ces nouveaux acteurs sociaux sont confrontés à divers défis qu’ils devront surmonter pour jouer pleinement leur rôle.

SONINKE DIANE

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