CONAKRY- Le chef de fil de l’opposition républicaine a animé une conférence ce mardi, 11 décembre 2018 à la maison de presse à Coleyah. Avec ses paires, plusieurs points étaient à l’ordre du jour, notamment la crise qui mine le secteur éducatif depuis plus de deux mois. Pour lui, les 14% comme budget alloué à l’éducation guinéenne est insignifiant contrairement pour le Sénégal qui a 29%.
Depuis la grève du Syndicat des Enseignants Libre de Guinée SLECG, plusieurs observateurs de la société civile, ceux des partis politiques, des parents d’élèves et élèves, ne comptent pas baisser les bras quant à la reprise normale des cours. Sur cette question, l’ancien premier guinéen est longuement revenu dessus, et dénonce le refus du gouvernement de tenir un dialogue sérieux pour la résolution de cette crise, au risque de courir une année blanche.
« J’ai dit au cours d’une assemblée générale de notre parti que cette crise est liée à l’arrogance et à l’irresponsabilité du gouvernement. A mon humble avis, sacrifier l’éducation de nos enfants n’est pas plus importante que construire les infrastructures. Le gouvernement doit comprendre que ce secteur mérite l’attention de tous», lance Elhadj Cellou.
Pour lui, le gouvernement à la tête le premier ministre, fait une preuve de mépris et d’arrogance par rapport à ceux qui sont chargés de l’éducation des enfants (les enseignants). C’est pourquoi, il souhaite qu’il soit : «le dialogue et la concertation qui, doivent privilégier dans la résolution des problèmes». Car, avance-t-il, «C’est ce gouvernement qui ne respecte pas les décisions, chose qui lui fait perdre sa crédibilité.»
Il a souligné par la suite que la Guinée d’aujourd’hui comme dans le futur, passe forcément par l’importance que le peuple accorde à l’éducation. Mais à l’en croire, cela ne préoccupe point le gouvernement car le budget que la Guinée accorde à ce secteur reste inférieur à celui de certains pays d’Afrique.
Notons qu’une autre manifestation est prévue ce jeudi par l’opposition pour toujours protester contre le non-respect des accords politiques et aussi le retard de l’installation des conseillers communaux. Mais cette fois- ci, précis un membre, autres stratégies seront adoptées comme la désobéissance civile, comparativement à la grève de faim qu’a adopté le Bloc Libéral de Dr Faya Millimouno
Pour maguineeinfos.com;
Sâa Robert Koundouno