Aujourd’hui, plus que jamais, la mixité est une des conditions de la performance économique et de l’innovation et c’est pourquoi, beaucoup d’organisations signent des accords sur l’égalité professionnelle femmes/hommes et des chartes allant dans ce sens.

Le leadership féminin sous-entend l’élévation des personnes ou des structures collectives militantes pour la cause des femmes. Il ne s’agit pas d’un leadership compris dans le sens d’une hiérarchie de commandement ou de coercition mais plutôt d’une synergie d’action agissant dans le respect de la dignité humaine et de l’être qu’est la «femme».

Le leadership féminin anticipe les crises et s’inscrit dans l’action. Il est plus humain, plus équilibré et plus équitable. Les femmes sont davantage focalisées sur les résultats à délivrer que sur elles-mêmes. Le leadership féminin, contrairement à la compréhension habituelle, se mobilise. Il n’y a pas de catégories privilégiées. Ces sont toutes les catégories des femmes qui doivent s’identifier à des problèmes communs qui sont souvent liés à la discrimination et la marginalisation des femmes en fonction de leur sexe.

Quoi qu’en Guinée, les femmes restent encore très désavantagées à cause des stéréotypes socioculturels qui placent la femme «naturellement» dans la sphère privée et en dehors de la sphère publique, de plus en plus et de manière très timide les femmes commencent à transcender ces stéréotypes et à chercher à prendre la place qui est la leur dans une sphère publique qui leur est encore hostile malgré les dispositifs politiques visant à créer une société plus juste et égalitaire entre homme et femme.

Akim Bha