CONAKRY- L’incident s’est éclaté suite à la question d’un avocat de la partie civile disant que Moussa Yero n’est pas journaliste d’après une note de la Haute autorité de la communication ce Jeudi 20 au TPI Dixinn. Chose qui met de la poudre au feu. Parce que dès lors que cette allégation est émise, les avocats de la défense haussent le ton et exigent au tribunal que la pièce justificative soit versée au dossier.
Car à entendre ces conseils, cette pièce brandie rate déjà la procédure surtout que la prévenue est poursuivie en tant que journaliste. Des arguments appuyés par le parquet qui d’ailleurs, juge inacceptable ce comportement de la partie civile et rappelle qu’ils sont dans la procédure de délit de presse qui renvoie à l’application de la loi spéciale.
Après ces discussions tendues, le juge Thierno Souleymane BARRY tente de rétablir l’ordre dans les débats contradictoirement menés entre les différentes parties. A la barre, la journaliste du groupe Hadafo médias affirme avoir collecté, traité et diffusé l’information de manière professionnelle comme le recommandent l’éthique et de la déontologie du métier de journaliste.
Poursuivant, elle soutient qu’elle n’a fait que rapporter les propos de la victime de viol dans ce dossier. «Quand j’ai rencontré Djaraye, elle m’a raconté la manière dont les choses se sont passées, donc je n’ai fait que rapporter ses déclarations. »
Une position soutenue fermement par son avocat qui clame très haut qu’il n’y a pas de diffamation dans les propos relayés par sa cliente le 3 mai 2018 sur la radio espace Fm. «Ma cliente n’a fait que relayer les informations obtenues de Djaraye BALDÉ donc en aucun cas, elle est l’auteure de ces déclarations et cela est réel comme consigner d’ailleurs dans un procès-verbal.»
Dans une autre acception, le parquet et les avocats de la défense demandant à ce que les débats se tiennent en privé, trouvent aussi nécessaire la comparution de la partie civile notamment Mamadou Oury DIALLO pour donner plus d’éclat aux faits reprochés, l’avocat de la défense Me Antoine pépé Lamah s’oppose à cette demande de comparution avant que le tribunal ne renvoie l’affaire au 27 décembre prochain pour la plaidoirie des avocats et la réquisition du parquet.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah