CONAKRY- Après la tenue hier du procès sur les débats à fonds concernant le dossier des communicants UFDG/ RPG, la Cellule Balai Citoyen dirigée par Sékou Koundouno coordinateur, était face à la presse ce jeudi 20 décembre à son siège à Coléah. Objectif, mettre à la disposition de l’opinion nationale et internationale, l’immixtion d’une main noire qui serait venue d’ailleurs et serait un obstacle quant au déroulé normal de cette affaire. Malgré ces dysfonctionnements constatés dans cette procédure, Sékou Koundouno et ses paires ne comptent pas baisser les bras, quel que soit le temps que prendra ce jugement.

Pour une démocratie apaisée et un Etat de droit, cette autre structure de la société civile guinéenne, œuvre pour la cause des citoyens. A date, cette cellule a sous son contrôle, 23 plaintes dont 13 dans les procédures d’instruction ou de jugement et 10 dont les auteurs n’ont pas encore été identifiés par la direction nationale de la police judiciaire de Guinée. Après donc la tenue d’hier du second procès sur le cas de ces communicants, le coordinateur du Balai Citoyen a constaté l’immixtion d’une main noire qui ne faciliterait pas l’évolution d’une procédure normale dans cette affaire. «Ce qui est arrivée hier au TPI de Kaloum est inacceptable, incompréhensible et inimaginable pour une démocratie. On ne peut pas dessaisir un juge qui a un dossier dans une affaire si ce n’est pas une réquisition de la partie adverse et dûment signifié à la partie civile. C’est une déception totale du point de vu procédure et comportement», dénonce Sékou Koundouno.

Convoqué pour avoir avancé les propos haineux sur les réseaux sociaux, ce second procès des communicants du partis au pouvoir et celui de l’UFDG notamment Ibrahim Kallo, Korboya Baldé, Mamoudou Stratège, Mamady Kaba, Goubhoye de l’UFDG, n’a pas encore connu un avancement. Malgré tout, la Cellule Balai Citoyen elle, compte aller jusqu’au bout quel que soit le temps que prendra cette procédure: «Je vous rassure déjà que notre avocat est très engagé et quant à nous, nous ne baisserons pas les bras puisque que le découragement n’est pas Balai Citoyen. Lorsque l’appareil qui doit assurer l’équilibre entre les citoyens est influencé de l’extérieur, je doutes fort qu’on puisse rêver même à un centime de bonheur dans un tel Etat.» A l’en croire, le juge qui avait le dossier et qui s’appelait Boubacar Hafia Bah, et ainsi que le procureur, Abdoulaye Gbopkomou, a vu ce dossier retiré de leur main et donné à un autre juge le nommé Mohamed Sanckon parce que tout simplement leur juge a dit le droit lors de la première audience.

Cette immixtion pense M. Koundouno, viole les dispositions constitutionnelles au niveau de l’article 107 qui parle de l’indépendance totale de l’appareil judiciaire. «Alors je le dis avec certitude que si c’est de cette manière que nous voulons de la démocratie, elle n’ira nul part et la Guinée ne pourra jamais développée avec ça», rassure cet activiste.

Pour eux, le combat contre l’incitation à la haine publique, aux injures et à la violence est loin d’être à ses fin car disent-ils, il sera quadruplé (ce combat) en 2019 parce que les moyens seront là, ainsi que les hommes et femmes seront formés et outillés.

Pour maguinéeinfos.com ;

Sâa Robert Koundouno