Ils sont nombreux de nos jours, ces adolescents immatures qui se livrent à la sexualité précoce tout en ignorant, soit par manque d’information ou soit par manque d’éducation, les conséquences que peuvent engendrer cette pratique sur leurs avenirs.
Depuis un certain temps, la sexualité précoce prend de l’ampleur dans le pays entre les adolescents âgés de 12 à 14 ans qui se livrent à cette pratique sans connaître les inconvénients.
Pour la plupart de ces adolescents, le désire et l’amour de leurs conjoints sont les raisons de cette aventure. Comme fut le cas de cette fille qui s’est prononcée au micro de votre quotidien d’information www.maguineeinfos.com tout en préférant garder l’anonymat. «Moi je suis très d’accord avec mon petit ami. Nous avons bien commencé à faire l’amour lorsque j’avais 12 ans. J’ai vraiment apprécié parce que je l’aime bien et je ne veux pas le perdre. Donc, tout ce qu’il me demande, si j’ai la possibilité de le faire, je n’hésiterai point. Je l’aime autant qu’il m’aime». A-t-elle déclare sans gêne.
Le rapport sexuel précoce pourrait avoir les conséquences néfastes sur la santé de la jeune fille. Car, selon les spécialistes de la santé, le respect de l’âge de la puberté est très important. Outre la grossesse non désiré, d’autres conséquences s’ajoutent. «Sur le plan sanitaire, elle est exposé a beaucoup de choses, tel que les maladies sexuellement transmissible et ce là entraîne souvent des légions. Les conséquences peuvent aussi affecter sur son éducation, et même sa santé physique ou psychologique» précise Docteur Soumah Daouda est généraliste au CHU d’Ignace Deen.
Cette réalité incontestable, à en croire Mualim Mounib Camara, secrétaire général adjoint à la ligue islamique de Dixinn, est condamnée par la religion. «La sexualité hors mariage en générales, est condamné par Dieu et c’est une conviction que nous partageons avec les chrétiens car Dieu et le prophète Mohamed était clair là-dessus dans le coran comme les hadiths de ne pas s’approcher de la fornication».
Malgré l’absence totale des statistiques sur cette pratique en Guinée, Il faut tout de même signaler qu’au niveau des structures sanitaires, plusieurs cas de grossesses non désirées sont enregistrés tous les jours.
Pour solutionner ce problème, certains citoyens pensent que les autorités du système scolaire doivent impérativement intégrer l’éducation sexuelle dans les écoles du primaire au secondaire et appeler les parents d’élèves à briser la barrière entre eux et leurs enfants.
«Au lieu de parler de la sexualité à l’enfant à partir de la 10eme année, essayez de ramener cela même en 6eme année par ce qu’aujourd’hui, les jeunes fille elles tombe enceinte a bas âge et les garçons qui se lance dans ces genres de pratique, tu verras que la majeure partie n’ont pas atteint la 10eme année et surtout du côté des parents, on voit directement la manque d’éducation». Sollicite Yamoussa Camara, enseignant
Médecins et citoyens, sont unanimes qu’un dialogue entre parents et enfants sur l’éducation sexuelle est nécessaire pour briser les tabous sur la sexualité. Vu que le monde évolue avec l’avènement des nouvelles technologies (internet), et qui peuvent représenter des menaces pour les nouvelles générations.
Pour maguineeinfos.com;
Kadi Soumah