CONAKRY- La coalition guinéenne pour la cour pénale internationale CPI a procédé à la clôture des activités de la célébration des vingt (20) ans du statut de Rome ce mardi 08 janvier 2019, à la maison commune des journalistes. Les organisateurs ont profité de l’occasion pour parler des douloureux événements du massacre de 28 septembre 2009.

Cette séance de clôture de la célébration des vingt(20) ans de la création de la cour pénal internationale (CPI), est placée sous le thème  » l’affaire du 28 septembre 2009, un exemple de complémentarité dans le cadre du statut de Rome « .

Créé depuis 1998, cette coalition compte faire la lumière sur les massacres orchestrés lors des événements tragiques de 2007 et celui de 2009. « Pour nous il est très souhaitable que la justice guinéenne traite de ce dossier. D’abord, ça sera un exemple pour tout le monde, pour tous ceux qui ont des velléités de commettre des crimes, alors que ceux qui ont effectivement commis les crimes sont là. Nous voulons que tous ceux qui, de près ou de loin, sont responsables de ces massacres, soient entendu par la justice guinéenne et soient punis selon ce qui est prévu par la loi guinéenne » déclare Elhadj Malal Diallo le secrétaire général. C’est pourquoi, dit-il, le terme de complémentarité selon la CPI, oblige les états à accomplir leur devoir d’enquête et poursuites envers les crimes les plus graves cité plus haut.

Cependant, la coalition souhaite que cette complémentarité soit parfaite pour permette de faire un procès équitable. «L’État guinéen doit continuer à faire preuve de capacité et de volonté pour juger l’affaire du 28 septembre 2009 a fin qu’il ne tombe pas sous le coup de l’article 17 alinéa 1 du statut de Rome qui prévoit que: eu égard du 6em alinéa du préambule et l’article 1, une affaire est jugée irrecevable par la cour lorsque l’affaire fait l’objet d’une enquête ou de poursuite de la part d’un État ayant compétence en l’espèce, à moins que cet Etat n’ait pas la volonté ou soit dans l’incapacité de mener véritablement à bien l’enquête ou les poursuites» Souligne Boussiriou Diallo chargé de communication

Il faut rappeler que le procès du douloureux événement du 28 septembre qui a fait plus de 150 morts et des dizaines de femmes violées se tiendra à Conakry à l’ex cinéma liberté.

Pour maguineeinfos.com;

Kadi Soumah