Tous les coups étaient permis au ministre des mines et de la géologie ce lundi 14 janvier 2019 pour situer et rappeler l’opinion sur les acquis, défis et perspectives de développement du secteur minier en Guinée il y a de cela un bon moment. Le secteur minier a été émaillé d’un bassin de réformes depuis 2011 à nos jours font croire les membres de ce département transversal à l’occasion d’une conférence de presse.
Ces réformes s’ouvrent en ligne de mur sur l’adoption d’un code minier incitatif qui a été soumise aux amendements en 2013. Ce code intègre des innovations importantes inspirées de meilleures pratiques internationales pour la promotion de la transformation locale, la promotion de la main d’œuvre des PME locales. Ce code minier inclue également la protection de l’environnement, la transparence et la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. Abdoulaye Magassouba est ministre des mines et de la géologie. «Depuis 2011, la Guinée a adopté une nouvelle politique minière dont les réformes ont porté sur le cadre législatif et réglementaire, les capacités institutionnelles, la gouvernance et l’équilibre de partage des bénéfices entre les parties prenantes. Ces principales réformes sont : l’adoption d’un code minier incitatif en 2011 et amendé en 2013, la création en 2016 d’un guichet unique(CISPMI), la modernisation du cadastre minier, et l’adoption en 2017des lettres de politique de la responsabilité sociétale des entreprises et de la promotion du contenu local.» rappelle Abdoulaye Magassouba le ministre des mines et de la géologie.
Certes des progrès sont observés courant ces huit dernières années avec plusieurs réformes, mais les défis à relever restent titanesques. Il s’agit d’épouser une politique compensatoire pour réduire voire contrecarrer l’élan des impacts environnementaux qui continuent à participer à la disparition des mangroves au niveau des usines de certaines sociétés minières. Les impacts c’est aussi la pollution grossière des marigots à certains endroits du pays à l’image de Mambia dans Kindia. Aux yeux du ministre, il est temps de diligenter des missions d’études sur le terrain pour savoir ce qui a lieu de faire afin d’interpeller les sociétés au respect des normes environnementales. A ces problèmes, s’ajoutent d’autres de diverses catégories. « Parmi tous les défis du secteur minier guinéen, celui qui interpelle avec plus d’urgence et d’acuité est celui de la gestion durable des impacts économiques, sociaux et environnementaux, même si au-delà des politiques (de responsabilité sociétale et de contenu local), le dispositif opérationnel assurant la marche du secteur vers une exploitation responsable des ressources minérales se met progressivement en place. » Soutient- il.
Aujourd’hui, les revenus tirés des mines permettent de financer les infrastructures à travers notamment les 515 millions d’euros approuvés décembre dernier par l’Assemblée nationale par le canal de l’accord-cadre avec la Chine. Un accord qui vise à encourager croire un investissement total de 20 milliards sur 20 ans dans le cadre d’un mécanisme de prêt enclave basé sur le financement des infrastructures socioéconomique prioritaires.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah