Ils sont rares les quartiers de la commune urbaine à échapper au phénomène. 2018 a été l’année au cours de laquelle l’installation anarchique des ‘’dos d’âme‘’ a pris de l’ampleur sur les différentes routes de Kindia. Sur le sujet, les avis des différents acteurs restent tranchés.  

Rencontré, le chef service technique à la commune urbaine de Kindia n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Pour notre interlocuteur, l’installation des ralentisseurs de vitesse communément appelés dos d’âne relève de la Direction préfectorale des travaux publics. Même s’il reconnait le droit de regard de la commune sur la vie de la collectivité.

Le commandant de la police routière se réjouit quant à lui de l’installation de ces ‘’dos d’âne’’. Balamou GNAKOI ne cache pas son souhait de voir l’opération s’étendre sur certains axes routiers notamment la con-tournante Damakania-womdi où les véhicules en partance pour la moyenne, la haute et la Guinée forestière passent. Pour le commandant, les avantages de ces ralentisseurs de vitesse sont plus importants que quelques désagréments causés aux usagers de la route. De Tafory à la gare en passant entre autres par les quartiers Foulayah, Abattoir et la Banlieue, les accidents ont presque  disparus affirme Balamou GNAKOI. « Face aux jeunes conducteurs surchauffés et indisciplinés, l’heure ne doit plus être à la sensibilisation » ajoute-t-il. Comme la mairie, il pense que seuls les services techniques des TP doivent travailler sur les normes à respecter.  

Au centre des débats, la Direction préfectorale des travaux publics à travers la voix de son Directeur adjoint, se dit préoccuper par le phénomène. Amadou DOUMBOUYAH en mission de travaille dans certaines localités promet répondre à nos questions dès son retour.

Installés aujourd’hui pour la plupart sur la base de révoltes sociales, les ‘’dos d’âne’’ de Kindia provoquent aussi la peur des autorités locales (Préfecture, Commune urbaine) qui préfèrent garder le silence.

Pour maguineeinfos.com;

Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia