Une éclipse totale de la Lune s’est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi, lors du passage de la Terre dans l’axe entre le Soleil et le satellite
Dans les rues de Mexico, de Los Angeles, de Paris ou de Ouarzazate, les têtes se sont levées vers le ciel pour observer le phénomène, autour de minuit pour les continents américains, peu avant l’aube en Europe et en Afrique.
L’éclipse a duré environ trois heures : une première heure où la pleine Lune a été doucement « mangée » par l’ombre de la Terre, puis une heure d’éclipse totale et, enfin, une heure où la Lune est progressivement redevenue pleine et brillante.
En prime pour cette éclipse, la Lune était une « super-lune », le terme utilisé quand elle se trouve à une distance relativement proche de notre planète, en l’occurrence 358 000 kilomètres.
Pendant la phase totale de l’éclipse, la Lune est apparue colorée d’une teinte rouge ou rose. Cette teinte est due au fait que la partie rouge des rayons du Soleil, bloqués par la Terre, a été filtrée et réfractée par l’atmosphère terrestre vers l’intérieur de l’ombre créée par la Terre, et donc vers la Lune.
Pour toutes les éclipses totales, le même phénomène de coloration rouge se produit, qui transforme la Lune en disque rougeâtre à la lueur faiblarde, dans une teinte chaque fois légèrement différente, en fonction des poussières ou autres substances présentes dans l’atmosphère.
A Londres et ailleurs, les amateurs d’astronomie n’ont pas eu de chance : les nuages ont bloqué la vue. Il faudra attendre 2021, 2022 ou 2029 pour voir la prochaine éclipse dans de telles conditions, selon les régions.
Mais les habitants de Villa Nueva, au Guatemala, de Montevideo en Uruguay, de Mexico, de Miami ou encore de Paris ont eu de la chance.
Le monde