La cérémonie solennelle de la prestation de serment des dix-sept commissaires admis à la CENI a eu lieu ce lundi, 21 janvier 2019 à la cour constitutionnelle.  Ce sont entre autres : Me Salif Kébé, M. Kabinet Cissé, Mme Djénabou Touré, Bakary Mansaré, Ousmane King Bangoura, Aly Bocar Samoura, Mme Séraphine Kondiano, M. Sory Sidibé, M. Boubacar Biro Barry,  Daouda David Camara, Mamadou Bano Sow, Mme Djanka Marie Hélène Sylla (UFDG), . Ibrahima Djogo Baldé, Mamadou Safa Tounkara, Mme Kandé Saran épouse Samoura, Makanéra Alhassane Kaké et M. Youssouf Léno.

C’est sous le décret 2/ 2019/ 024/ RPG/SGG du 14 janvier 2019 qu’ils sont été nommés. Pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois, ces commissaires ont désormais pour tâche de gérer la destinée de cette Institution. Devant les représentants de la cour constitutionnelle, les commissaires se sont acquittés de leur devoir, celui de prêter serment conformément à l’article 12 de la loi organique.

« La prestation de serment n’est pas une formalité politique. Encore moins une occasion pour les amis et proches de venir  adresser les félicitations. Le serment est un engagement solennel pris et donner selon les formes devant une autorité qualifiée afin de remplir mieux sa mission», rappelle le greffier.

Poursuivant, il précise que, ces dix-sept personnalités durant les cinq ans de mandat, doivent astreint au devoir de leur charge, caractérisé par une indépendance et de l’ingratitude totale vis à vis des structures qui les ont désigné, cinq ans d’arrête de toutes activités pouvant nuire à l’indépendance, à la neutralité, à la transparence et à l’impartialité de la CENI.

 

Aussi, a souhaité que ces nouveaux nommés, à partir du moment où ils vont prêter serment, doivent cessés d’office d’être les militants des partis politiques, des acteurs ou encore des agents de l’administration publique mais plutôt, membres de la CENI avec le titre de commissaires, conformément à l’article 9 de la loi organique.

« Je suis persuadé que depuis l’instant où que vous avez acquis la certitude de siéger au sein de la commission électorale nationale indépendante CENI, vous commencés à mesurer l’ampleur et la profonde signification de ces concepts ainsi que les obligations», déclare M. Mohamed Lamine Fofana, président de la cour constitutionnelle guinéenne.

Avant de finir, il a fait savoir aux 17 commissaires, que des attentes légitimes de la population doivent prochainement reposer sur eux. C’est pourquoi il les appelle à la crédibilité, au professionnalisme et à l’impartialité dans leur travail.

Pour maguineeinfos.com;

Sâa Robert Koundouno