C’est donc clair que le dossier citant Dame Doussou Condé pour diffamation et dénonciations calomnieuses a accouché ce jeudi 24 janvier au tribunal de première instance de Dixinn d’un verdict retenant la remise en cause dans les liens de la culpabilité et en la condamnant au paiement d’un franc symbolique.
Depuis le début de ce procès, la prévenue a brillé par son absence et encore pire selon la partie civile, elle ne s’est pas faite représenter par aucun avocat pour justifier la véracité des faits poursuivis. Ce qui aurait aidé la partie civile d’éviter des complications pour remporter ce procès malgré que son conseil maintien que la procédure a été régulièrement suivie en la matière vu que toutes les opportunités lui ont été grandement offertes pour venir clamer son innocence. «Pour ces faits, elle a été condamnée au paiement d’un franc symbolique parce que c’était notre demande. Nous avions dit qu’on n’engage pas cette procédure pour s’enrichir, nous l’avons initié pour que les propos tenus par Dame Doussou Condé à l’égard de M. Albert Damantang Camara mon client soient pénalement sanctionnés par une décision de justice parce que le silence de mon client face aux graves accusations de Doussou pourraient laisser croire ou donner du crédit à tout ce qu’elle a raconté sur Damantang.» Précise Maitre Labila Michel Sonomo.
Dans ce procès, toute la poursuite serait partie des déclarations de Dame Doussou accusant récemment L’ancien ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle d’avoir en sa possession une société de distribution de carburant à Boké Où il s’empare de tous les contrats. Poursuivant ses révélations, elle maintient que le ministre a distribué des véhicules administratifs aux personnes qu’il aurait désignées. Des déclarations qui attisent le feu et occasionnent une poursuite judiciaire. Pour Damantang, cette condamnation est une leçon et un bel exemple pour des personnes qui profitent des médias interposés pour ternir l’image d’autrui. «C’est juste un message envoyé à tous ceux qui se donnent à des entreprises de destruction de la personnalité ou la réputation des gens par voie de presse tout simplement parce qu’ils ont la chance d’y avoir accès donc c’est très symbolique car il est plus facile de détruire que de construire.» Soutient l’ex porte-parole du gouvernement guinéen à sa sortie de l’audience correctionnelle au tribunal de Dixinn dans la matinée de ce jeudi.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah