Ce mercredi, 30 janvier 2019, s’est tenue dans la salle de conférence de la primature l’ouverture de la troisième session dialogue politique entre le gouvernement guinéen et l’union européenne. Il s’agit bien du dialogue politique au titre de l’article 8 de l’accord de Cotonou qui est le cadre des relations politiques entre l’union Européenne, ses États membres, les pays d’Afrique, les caraïbes et du pacifique. Ce dispositif prévoit en son article 8 la tenue régulière d’un dialogue politique qui doit faire cas des objectifs définis dans l’Accord ainsi que sur toutes les questions d’intérêt commun incluant celles relatives à l’intégration sous régionale voire continentale.
Au-delà de tout, ce dialogue politique promet d’encourager la compréhension mutuelle et faciliter la définition de priorités communes concourant le renforcement de la paix, de la sécurité et à la promotion d’un environnement politique stable et démocratique.
Aux yeux des responsables guinéens présents à cette cérémonie d’ouverture, les relations entre l’union européenne et la Guinée sont au beau fixe. «Au moment où nous nous retrouvons pour cette troisième édition du dialogue politique, force est de constater que les relations entre l’union Européenne et la Guinée sont au beau fixe. Ainsi en témoignent la consistance et la diversité du portefeuille de coopération qui se sont accrues au fil des accords pluriannuels des partenaires de Lomé et de Cotonou.» rassure Dr Ibrahima kassory Fofana.
En 2015 et 2016, les priorités avaient été données à l’accompagnement par l’union Européenne du dialogue politique inter-guinéen ayant abouti à l’accord du 12 octobre 2016. Dans cet intervalle donc, le gouvernement guinéen a initié un vaste programme de réformes touchant notamment la sécurité, la justice, la bonne gouvernance et la consolidation de la démocratie. Ces mesures visaient à créer les conditions nécessaires pour un climat plus favorable à l’investissement, à l’emploi, au développement et à la réduction de la pauvreté. «Les acquis à ce jour sont incontestablement nombreux. Nous sommes en droit de nous réjouir. Cependant ,la volonté partagée de consolider les acquis du partenariat que nous bâtissons année après année interpelle sur les besoins d’adaptations permanentes, pour mieux tenir compte des réalités, des évolutions et des priorités changeantes d’un environnement national, régional et international. » ajoute le premier ministre
Au sortir de ce dialogue politique, beaucoup de résultats sont attendus, notamment l’institutionnalisation du dialogue politique au titre de l’article 8 et la mise en place d’un mécanisme pérenne de suivi et de coordination pour les prochaines sessions; une compréhension mutuelle des contextes actuels de la Guinée et de l’union européenne; une compréhension mutuelle des enjeux et des principaux défis liés aux différentes thématiques.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah