L’ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, estime que l’élection présidentielle du 24 février doit être annulée.

L’ex-chef de l’Etat, qui vit en France, compte rentrer cette semaine au Sénégal, où il appelle à des manifestations pacifiques.

M. Wade craint que ce scrutin ne conduise à une instabilité dans le pays.

L’ancien président explique qu’en visant une réélection « au premier tour », l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, a créé « de graves dangers de déstabilisation du Sénégal, dans la violence ».

Agé de 92 ans, il est un féroce critique de Macky Sall, qui brigue un second mandat.

Des condamnations judiciaires au cœur de la campagne

Le fils d’Abdoulaye Wade, Karim, a été empêché de se présenter en raison d’une condamnation pour corruption par la justice sénégalaise.

L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, également considéré comme un potentiel candidat à l’élection présidentielle, a été emprisonné pour fraude l’année dernière.

Le parti au pouvoir dément les motivations politiques invoquées ses adversaires pour expliquer les procédures judiciaires menées contre Karim Wade et Khalifa Sall.

BBC