Le vol de motos et autres engins roulants, aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays est une pratique qui, de nos jours ne fait que s’empirer davantage. Plusieurs citoyens en sont victimes de ce fait, a constaté Maguineeinfos.com, à travers un de ses reporters. Pour certaines victimes rencontrées, les conséquences de cette pratique résultent de l’incapacité des autorités à prendre les mesures idoines pour freiner cet état de fait.
Parfois entre chauffeurs et patrons, surgissent des problèmes de confiance qui terminent le plus souvent à des licenciements. « Nous les conducteurs d’engins roulant, vraiment c’est quelque chose qui ne nous arrange pas, parce qu’il y a certains engins qui ne nous appartiennent pas et si on nous donne et quelqu’un prend ça presque l’intéressé t’a tué. Parce que c’est dans ça, on nourrit notre famille et le propriétaire peut même dire que tu es complice.» Déclare Sylla Ibrahima Sory chauffeur.
Depuis quelque temps, la capitale guinéenne a enregistré d’énormes atrocités issues de cette pratique malheureuse. Des atrocités qui, souvent se soldent par des cas de mort et d’enlèvements. Aux yeux des voleurs, les méthodes sont diverses pour faire disparaître une moto. «Actuellement si tu gares la moto, tu te déplaces un peu, quelqu’un vient avec une clé passe-partout pour l’ouvrir et partir avec. Moi j’ai été victime mais d’une autre manière. A 20 heures, quelqu’un me déplace, je quitte au kilomètre 36, je viens jusqu’à Bambeto et les gens sortent devant moi et me demandent de leur donner ma clé et lorsque j’ai refusé, l’autre est venu me poignarder et est parti. Heureusement ce n’était pas très grave je me suis en sorti.» raconte Mohamed Bangoura une victime de ce nouveau look de vol d’engins roulant.
Ces cambrioleurs détiennent des clés passe-partout et ce n’est pas tout, parfois ils profitent des déplacements vers des zones enclavées pour faire des conducteurs leurs proies. «Ils ont des clés passe-partout même si tu condamnes ta moto, ils vont l’ouvrir. D’ailleurs, ce n’est pas l’unique méthode. Parfois ils te déplacent vers la banlieue et quand tu gares devant la cour, ils vont dire entre je vais te donner ton argent et il y a quelqu’un derrière la cour qui vient prendre la moto. Au sortir tu vas revendiquer là-bas mais en vain.» Conclut Aly Samoura une autre victime au micro de votre site d’information le www.maguineeinfos.com ce jeudi matin.
Cependant, il reste à savoir si les mesures seront prises pour mettre un terme à cette pratique qui non seulement continue à augmenter le nombre des frustrés mais à endeuiller des familles au quotidien dans les différentes localités du pays. Ce qui doit impérativement interpeller encore une nouvelle le ministère de la sécurité.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah