CONAKRY- Lors d’un point de presse animé ce samedi, 9 février 2019 dans ses locaux, le président de l’ONG  » jeunesse CEDEAO », est revenu sur le constat de l’état des lieux suite à sa mission effectuée en haute  Guinée. L’objectif était d’aller toucher du doigt l’évolution des travaux lancé par le président de la République. A en croire M. Koïta, bien que d’autres coins sont a apprécié, mais certains ne connaissent jusqu’à présent pas une avancée significative.

 Cela fera deux mois à partir demain, après que le gouvernement a lancé ces travaux, précisément le 10 décembre 2018. Ce sont des villes de Kankan, de Kérouané, la route de Madiana et Siguiri.

« D’entrée de jeux, je veux vous dire que beaucoup de travaux ont été lancés à l’intérieur du pays mais, il y a trop de mensonges. A un moment donné, face à nos différentes responsabilités,  il va falloir qu’on se dise les choses clairement. En réalité, il y a beaucoup de contre-vérités», introduit Aboubacar Dora Koïta, président de l’ONG.

Au titre de ces travaux de trois volets notamment: le pont qui fait 85 mettre sur le fleuve Millo, les voiries de la ville de Kérouané et la route Kérouané-Kankan, M. Koïta a confié que rien ne bouge concrètement : « il faut le dire et l’assumer que le travail n’évolue pas. Pour preuve, lorsqu’on a cherché à savoir le pourquoi, on a finalement compris que même les citoyens qui habitent les lieux ne sont pas encore dédommagés pour faciliter le travail à l’entreprise. Et, selon nos informations, que c’est à cause d’un montant environ 800 à 900 millions que ce dédommagement retarde. Aussi, que l’entreprise en question est allée demander au département pour s’en charger de ce dédommagement mais à condition qu’elle soit remboursée après pour que les travaux commencent mais en vain.», dévoile le président avant de préciser que cette entreprise est financée par trois fonds mais qui, malheureusement, n’a rien eu jusque-là de la part du gouvernement.

Pour le président de cette ONG, le retard de ces activités serait dû au manque de financement à  l’entreprise en charge d’exécution. Poursuivant, Dora Aboubacar déclare avoir compris un flou concernant ces activités. C’est pourquoi en tant qu’acteur de la société civile guinéenne dit-il, il fera tout avec son équipe dans les mois à venir, pour avoir auprès de l’Etat,  un rapport national sur tous les travaux lancés en Guinée.

Pour maguineeinfos.com;

 Saa Robert Koundouno