Il aura fallu vider le contenu du dictionnaire français pour définir voire décoder les propos du parquet ce lundi 11 février au tribunal de première instance de Dixinn dans ce dossier qui assigne de par le juge Ibrahima kalil kouyaté le jeune Boubacar Diallo alias grenade un des militants de la formation politique du chef de file de l’opposition guinéenne.
A la barre à 13 heures pendant l’audience, les questions dont les réponses devraient être fournies par le remis en cause venaient de partout cela tant par le président du tribunal criminel lui-même que d’autres parties au procès. Interrogé sur le port d’arme et de la tenue militaire, grenade professe ouvertement : « c’est à la brigade de recherche de Kenien on m’a donné l’arme pour me forcer à dénoncer Ousmane Gaoual Diallo et hadja halimatou Dalein. Concernant la tenue, je l’ai juste porté pour prendre des photos et les poster sur Facebook car je ne l’ai jamais fait pour faire du mal à qui que ce soit. C’est depuis ces tortures je suis malade et j’ai besoin d’une liberté pour me faire soigner au lieu de mourir en prison parce que même à la maison centrale on m’a isolé. » Fait-il apprendre l’opinion. Chose qui est contraire à la loi selon ses avocats.
Poursuivant, le jeune militant de L’UFDG affirme avoir été torturé à la brigade de Kenien pour reconnaître les faits qu’il n’a jamais osé commettre.
Le président ouvrant la brèche d’interrogations, qualifie les photos ainsi que les infractions de graves et soutient que si l’accusé continue ainsi, que même ses avocats ne pourront le tirer dans cette affaire qui s’annonce fleuve vu la gravité des infractions commises. Des qualificatifs qui n’ont pas tardé une seconde à irriter toute la colère des avocats de la défense qui pensent, qu’il n’était du rôle d’un président du tribunal de qualifier les faits car il doit juste les apprécier parce qu’en les qualifiant, il pourrait orienter le débat autrement. Remarque Me Salifou Beavogui.
Mais ce n’était là que le commencement des polémiques chaudes entre différentes parties au procès. Le procureur Sidy Souleymane NDIAYE toujours et encore lui, accuse l’accusé de grave et de récalcitrant un élan brisé à la va vite par le collectif d’avocats de la défense. Avant que l’affaire ne soit renvoyée au 12 février pour plaidoiries et réquisition.
Pour maguineeinfos.com ;
Mohamed Bah