A l’image de beaucoup de préfectures de la Guinée, Kindia continu à enregistrer des violences faites aux plus jeunes. Variées d’un cas à un autre, ces violences restent le quotidien de l’office de protection du genre et de l’enfance (OPROGEM) de la place. Avec un moyen quasi-dérisoire, cette office tente de donner force à la loi et de présenter les présumés coupables des faits surtout de viol aux juridictions compétentes.
Basée au sein du commissariat central de police, l’OPROGEM-Kindia avec seulement trois agents, travaille en collaboration avec certaines structures déconcentrées et quelques organisations non gouvernementales. A en croire le responsable du dit service, les moyens mis à leur disposition sont loin de faciliter le travail. Capitaine Moussa BOIRO signale d’entrer l’inexistence de moyens de déplacement. Aucun véhicule pour les interventions. L’unique du commissariat est sollicité par le service pour des interventions notamment dans des zones lointaines. A cela s’ajoute le manque de logistiques pour la fiabilité des opérations. L’officier n’hésite pas d’indiquer leurs permanentes contributions face à certains cas entre autres de mobilité des enfants. « Nous mettons la main dans les poches pour un début » insiste capitaine BOIRO. Logée dans un réduit du commissariat, capitaine BOIRO espère voir l’OPROGEM dans de meilleures conditions de travail ‘’en vue de protéger l’avenir des plus jeunes’’.
Avec déjà une vingtaine de cas depuis le début de l’année 2019, l’OPROGEM-Kindia, malgré ces conditions de travail difficiles auxquelles s’ajoutent les pesanteurs sociales, ne compte pas céder face surtout aux violeurs rassure le capitaine MOUSSA BOIRO.
Pour maguineeinfos.com;
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia