A l’occasion de ce 13 février qui marque la célébration de la journée mondiale de la radio sous l’appel de l’UNESCO, Sanou Kerfala Cissé, président de l’Union des Radios et Télévisions Guinéennes URTERGUI, a dit qu’il faut une volonté politique pour que l’essor de la radio soit profitable au développement souhaité par tous. En Guinée, elle est célébrée cette année sous le thème: « Dialogue, tolérance et paix.»
Pour immortaliser cette date du 13 février éternisé lors de la 36ème conférence de l’ONU, Sanou Kerfala, à travers une déclaration ce mercredi, a fait savoir que cette célébration en Guinée, intervient dans un contexte particulièrement difficile pour les radios privées et l’ensemble des médias audiovisuels. A l’en croire, ceci s’expliquerait par le très faible taux de publicité, les coûts d’exploitation de plus en plus élevés, le montant exorbitant de la redevance annuelle liée à la location des fréquences, le manque d’accompagnement digne de l’Etat, l’absence d’un cahier de charges pro-évolutif, le manque de ressources nécessaires pour assurer efficacement le salaire et l’entretien du personnel et autres.
Etant un moyen de communication à travers lequel les individus peuvent s’exprimer, se savoir et se sentir entendus, et ce, grâce à des émissions culturelles ou politiques, M. Cissé, au nom des autres membres, lance donc un appel à travers cette déclaration : « j’invite tout un chacun, en particulier les autorités publiques à favoriser l’émergence de Radio partout en Guinée.»
Considérée comme un véritable outil de conciliation des esprits et de rapprochement des communautés, la radio devrait avoir une place importante dans un pays où, à chaque fois, les citoyens sont souvent confrontés à un certain nombre de mouvements surtout ceux politiques.
Pour maguineeinfos.com,
Sâa Robert Koundouno