Après l’étape de l’Université de Gamal le 13 février passé, l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (U.G.L.C) était au rendez-vous ce mercredi. C’est un partenariat entre le ministère de l’enseignement supérieur et le centre de transfusion sanguine. Selon les initiateurs, cette campagne de collecte de sang s’inscrit dans le cadre de la sauvegarde des vies humaines des citoyens, surtout ceux souvent victimes des complications au sein des hôpitaux. 

Cet acte citoyen selon Yéro Baldé, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, consiste à éveiller les consciences pour dire prochainement qu’il faut savoir aussi donner au  retour pour un pays qui nous a tout donné. D’où, le lancement de cette campagne qui a commencé la semaine dernière à l’Université de Gamal et qui se poursuit aujourd’hui à Sonfonia.

« Nous espérons prolonger ces actions à l’intérieur du pays si toute fois la logistique du centre de transfusion suit. C’est pourquoi nous invitons  tous les étudiants qui constituent la couche intellectuelle à donner de l’exemple pour avoir le maximum de sang. Comme je l’ai tantôt dit, la Guinée a besoin de cent dix mille  (110.000) postes de sang par an. Mais, nous n’arrivons pas chaque année à récolter 60 à  65 postes et cela ne couvre pas nos besoins dans ce sens», a fait savoir le ministre.

Au titre de l’étape de la semaine dernière tenue à Gamal, le centre de transfusion sanguine a pu collecter 80 postes de sang selon Mouctar Diallo, ministre de la jeunesse. C’est pourquoi il espère voir une forte mobilisation des populations mais surtout les étudiants qu’il considère comme des élites afin de trouver solution à cette situation.

Pour Docteur Aboubacar Sidiki Camara, directeur général adjoint du  centre national de transfusion sanguine, ce don de sang est d’une importance capitale : « C’est de disposer d’une quantité importante de sang pour les malades. Nous recevons des femmes qui nous viennent dans des états difficiles dans les services de maternités. Mais aussi, des enfants qui viennent drépanocytaire et il faut les aider. Mais s’il n’y a pas de sang dans le service, cela devient compliquer. Alors il faudrait que la population se mobilise pour le don de sang pour que nous puissions les venir au secours», a soutenu le spécialiste avant de préciser: « L’OMS recommande à tous les services de prélever 1% de sang à la population pour pouvoir couvrir les besoins au niveau des centres de transfusions sanguines.»

Pour Facinet Keita étudiant au sein de cette université département lettres modernes, sa participation en tant que volontaire, est un devoir citoyen pour lui car, ce processus consiste à sauver la vie des populations.

Signalons que, l’Université de Labé sera la cible prochaine selon l’agenda des ministres Yéro Baldé et de Mouctar Diallo.

Pour maguineeinfos.com;

Sâa Robert Koundouno