Effectivement, le dossier concernant le deguerpissement au centre directionnel de koloma paraissait comme l’un des points phares à mettre sous l’éclat des projecteurs lors de la traditionnelle assemblée générale de l’union des forces démocratiques de Guinée ce samedi 23 février 2019.

Mesurant l’absurdité de la scène à kaporo-rail selon eux, les responsables de cette formation politique s’insurgent contre le comportement du gouvernement dans cette campagne de deguerpissement qui, pour le moment n’a touché que le marché HABIBA situé à quelques mètres de l’ambassade des États Unis.
Ils soutiennent malgré tout que les citoyens de cette localité n’ont bénéficié d’aucune mesure d’accompagnement pour colorer leur départ. 《Lorsqu’une personne occupe un lieu plus de 30 ans avec tous les papiers légaux délivrés par l’Etat, si vous voulez qu’elle quitte, il y a le minimum de respect qu’on doit lui accorder. Les pauvres citoyens qui occupent ces lieux et qui détiennent les documents officiels délivrés par le ministère de l’habitat, on vient un beau matin avec les gendarmes pour casser les biens, ce n’est pas acceptable. C’est vrai kaporo-rail est l’un des fiefs de L’UFDG mais l’affaire de kaporo-rail n’est pas une affaire politique, c’est une affaire humaine et juridique. C’est pourquoi, l’opposition se réunira lundi pour apporter son appui juridique à ces pauvres citoyens qui sont en train d’être brutalisés. C’est une honte pour notre pays.》 S’insurge Kalemodou Yansané avant de mettre l’accent sur le sort de cet endroit qui abrite à l’instant même des larmes et cris colériques des anciens occupants de ces lieux.
Pour lui, le gouvernement fait quitter la population pour ses intérêts égoïstes. Ce qui ouvre la fenêtre sur la vente des lieux aux personnes qui ont le dessein de piller ce pays.
Dans une autre acception plus large, le retour sur l’attaque du cortège du chef de file de l’opposition à Hamdallaye Samedi 16 février dernier alors qu’il rentrait tranquillement d’une mission du parti à l’extérieur nous apprend – on des cadres de L’UFDG. Un acte qui a bénéficié de toute la mauvaise publicité et de toutes les qualifications possibles. 《Le cortège du chef de file de l’opposition a continué normalement jusqu’à Bambeto. Nous avons traversé tous les PA sans encombre. Je reconnais que les militaires, les policiers étaient en garde à vous pour lui faire respecter. Lui également les saluait amicalement jusqu’à Hamdallaye et c’est à ce niveau qu’on a commencé à nous percuter de derrière. Dès que la voiture a reçu un premier coups du Pick up de la CMIS, j’ai dit au président que c’est un coups de volant ou une fausse manoeuvre du chauffeur du Pick up. Mais dès que le coups s’est répété, on a compris que c’est une agression mais pour nous tout était amical. C’est à la fin qu’on a compris que c’était effectivement commandité par le commanditaire de la République. Mais le plus mal c’est lorsque le ministre de la sécurité dit non, la police était venue séparer les badauds et les militants de L’UFDG qui se battaient. C’est ce qui est grave pour le pays lorsque les officiels s’entendent pour mentir.》 Poursuit Monsieur Yansané au micro de votre site d’information de proximité le www.maguineeinfos.com.

Kalemodou Yansané conclut en rappelant aux militants et sympathisants de sa formation politique que la naissance de la convergence de l’opposition démocratique n’est pas contre les intérêts de l’opposition guinéenne mais plutôt mener le combat pour l’alternance en 2010.

Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed