C’est dans les environs de 5 heures du matin de ce jeudi 28 février 2019, qu’un camion remorque immatriculé RC 9502 remplit de ciment a perdu le contrôle du système de freinage au niveau du carrefour T6. Cet engin a traversé la station du carrefour Fossidè avant de terminer sa course dans le bâtiment du père de famille Brigadier-chef Abdoul Karim Conté qui était en service à la CMIS d’Enco5.
« Lorsqu’on revenait de la mosquée, subitement on a entendu un grand bruit. C’était un camion remorque chargé de beaucoup de tonnages du ciment qui a perdu son contrôle de freinage et qui est venu avec cette vitesse sur une colline de la T6. Il est venu joindre la route du Nord de la corniche. Il y a un carrefour là-bas, et cette route continuait vers le bas-fond. Il est venu avec une vive allure et le conducteur n’a pas pu maîtriser le camion et ainsi que le camion s’est retrouvé dans un bâtiment où le père de famille qui était déjà en service logeait. Il y a donc des dégâts. Du coup, la jeunesse s’est mobilisée pour essayer de soutirer les personnes dans les décombres. A l’heure où je vous parle, il y a plus cinq morts. Du côté des blessés, pour le moment il y a eu trois (3) grièvement, dont une femme qui a perdu conscience et qui se trouvent à l’hôpital Donka. Il y a également deux légèrement. Donc en résumé 5 morts et 5 blessés», précise N’Fa Sory Bangoura, chef du quartier de Yataya Fossidè.
Selon ce responsable, il reste à l’attente de la décision du procureur qui est déjà informé du drame, avant d’envisager faire quoi que ce soit après.
Présent sur les lieux, les agents de police routière, ont aussi fait leur constat sur ce terrible accident produit tôt ce matin. Interrogé, M. Sékou 2 Touré, commissaire spécial de la sécurité routière de Sonfonia basé à la cimenterie, indique que la panne technique et la non maîtrise de l’engin par le chauffeur, serait la cause de ce drame.
Pour le moment selon l’Adjudant Alhassane Diallo, l’ami du père des victimes, les corps sont transportés à la morgue de Donka. Il rassure tout de même qu’il n’y aurait pas un autre corps sous les briques, car, le travail a été fait de façon professionnelle à leur côté.
Néanmoins, signalons tout de même que, les habitants eux, doutent encore si toute fois il n’y aurait pas d’autres corps qui pourraient être sous ces sacs de ciments éparpillés çà et là.
Pour maguineeinfos.com,
Sâa Robert Koundouno