Les 12 points inscrits dans le protocole d’accord signé le 10 janvier dernier, n’ont jusque-là pas connu une avancée significative. Selon le Secrétaire général, à part le point portant sur le dégel des salaires, aucun autre n’a été appliqué. 

Plusieurs points de ce fameux accord restent encore non appliqués. Mais, le point 2 qui concerne l’assainissement du fichier du personnel enseignant, semble celui qui retient, le plus, l’attention des membres du bureau exécutif du SLECG.  À en croire son secrétaire général, plusieurs efforts ont été, de leur part, fournis sans aucune réponse positive de la part du gouvernement.

« Depuis (la signature), la commission se réunie à la fonction publique. On a élaboré le TDR suivi d’un budget qui a été mis sous l’approbation de la primature depuis deux semaines. Mais jusqu’à nos jours,  on a reçu aucun résultat par rapport à la mise à disposition de ce budget », explique Aboubacar Soumah, Secrétaire général du SLECG.

Concernant les enseignants syndicalistes mutés, général Soumah fait savoir qu’il y a eu une avancée significative  au niveau du ministère de l’Éducation Nationale. Tout de même, il affirme qu’à Kankan, « Le DPE a refusé de rétablir leurs camarades syndicalistes dans leur droit », a-t-il fait savoir.

Dans le protocole d’accord signé le 10 janvier dernier, l’enseignement supérieur était aussi concerné. Sur ce côté, notre interlocuteur a fustigé, ce qu’il a nommé, refus du ministre de tutelle pour le respect du protocole d’accord.

«Il ne veut pas sentir le SLECG. Nous avons exigé qu’il les rétablit tous, dans leur droit. Les 40% qui concernent les retraités de 2017, il y’a toujours des problèmes, parce que l’argent n’a pas été débloqué », a-t-il dit.

Face à tous ces ‘‘manquements » susmentionnés, le premier responsable de cette structure syndicale, affirme accorder une semaine au gouvernement pour faire un effort dans le respect du protocole d’accord.

« À compter du 01 mars jusqu’à la semaine qui suit, si toutefois, le protocole en ses 12 points n’est pas respecté, le SLECG usera de tous les moyens légaux à sa disposition pour faire exécuter et respecter ces différents points par le gouvernement », a conclu Aboubacar Soumah.

Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno