Les représentants des 28 États membres de l’Union européenne (UE) ont rejeté mercredi la liste noire contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, proposée par la Commission européenne, qui inclut notamment l’Arabie Saoudite et quatre territoires américains.

Ce rejet, attendu après les pressions de Ryad et Washington auprès des 28, est un revers pour la Commission qui avait proposé le 14 février dernier d’ajouter sept nouveaux États à la liste, portant cette dernière à un total de 23 pays à « haut risque ».

Les ministres de l’Intérieur de l’UE devraient valider formellement ce rejet, jeudi lors d’une réunion dans la capitale belge. Parmi les 16 pays figurant déjà sur la liste initiale se trouvent l’Iran, l’Irak, le Pakistan ou encore l’Éthiopie et la Corée du Nord.

Le fait de se retrouver sur cette liste ne déclenche pas de sanctions, mais oblige les banques européennes à appliquer des contrôles renforcés sur les opérations financières avec des clients ou des établissements financiers dans ces pays.

Jeuneafrique