La journée internationale des femmes, également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 08 mars de chaque année. C’est une journée à dimension internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents, cette journée est célébrée à un moment où les alertes de certaines femmes en République de Guinée se multiplient davantage. Des alertes qui attirent l’attention de l’opinion sur le calvaire auquel sont soumises ces femmes guinéennes en grand nombre. Cela au niveau des marchés surtout à la recherche du quotidien.
Ces femmes qui se battent nuit et jour pour nourrir leurs familles respectives, se sentent déjà en marge de la célébration de cette journée qui leur est pourtant dédiée.
Pour certaines d’entre elles, le gouvernement devrait mettre cette célébration à profit pour faire face en ligne de mire à la situation tragique que traverse une bonne partie de ces femmes du pays. Pour ce faire, elles livrent les sentiments de détresse concernant la cherté du prix des denrées sur le marché guinéen. « Avant, quand tu emmènes 15 000 fg au marché, tu auras du riz et tu feras une bonne sauce. Mais actuellement, même si c’est avec 100.000 francs Guinéens, tu ne peux pas manger un bon repas. Nous les pauvres femmes, nous souffrons énormément.» S’alarme Mabinty Conté au micro de votre site d’information le www.maguineeinfos.com.
Cette autre femme trouvée assise derrière les légumes, regrette la souffrance qui s’annonce pour elle comme une injustice et en appelle au gouvernement notamment le président de la République d’orienter ses préoccupations vers l’autonomisation des femmes. Une autonomisation dont il a toujours crié haut et fort partout où il passe. « Nous sommes assises ici mais rien ne va normalement. Nous donnons nos têtes et nos pieds au président de la République. Il doit penser à Dieu et penser aussi à la situation que nous traversons en ce moment-là. C’est la femme qui donne naissance au président, au ministre, député etc. Le marché est cher voire très cher et on ne mange même pas à notre faim.» S’exclame Bountouraby Camara vendeuse.
Dans nombreux foyers en Afrique et particulièrement en Guinée, toutes les charges reposent sur ces pauvres femmes qui sont d’ailleurs les premières à se réveiller et les dernières à se coucher. Car, toutes leurs préoccupations s’orientent vers le bien être de la famille. Une situation qui devrait interpeller les gouvernements des pays africains pour revoir leurs stratégies de développement et garantir les droits des femmes toujours bafoués.
Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed