Accusé pour manque de promptitude et d’équipement lors de l’incendie du domicile du préfet de Kindia, le service de protection civile de la place réagit. Pour le commandant du dit service, ces accusations sont faites à tort car, la protection civile de Kindia avec les moyens très milités, ne pouvait que constater les dégâts de l’incendie de la nuit du samedi 10 mars.
« Pour les 33 quartiers de Kindia, on ne dispose qu’un seul camion de 3 mille litres et d’un (V SA V) véhicule de secours aux victimes. Donc, pour une région aussi grande comme Kindia, c’est vraiment très insignifiant… notre agent principal c’est l’eau et si on n’a pas cette eau en possession ou à une distance réduite, on ne peut pas venir au secours des citoyens et ça nous met mal à l’aise » Déclare commandant Ibrahima KABA.
Pour le premier responsable du service protection civile de Kindia, la limite constatée dans l’intervention pendant l’incendie du domicile du préfet, n’est que la conséquence des difficultés dont fait face le service qui n’a même pas d’eau à son siège. « Après que les 3 mille d’eau soient finis, nous étions obligés d’aller à Foulayah (7 Km du lieu de l’incendie) pour chercher à remplir le citerne. Temps au cours duquel les flammes ont pris plus ampleur et ont attaqués le bas de l’étage ».
Selon le commandant, le service ne dispose même pas d’un numéro vert. « Malgré que nous sommes à quelques mètres du domicile du préfet, Il a fallu qu’un conducteur de moto taxi vienne nous avertir pour qu’on soit informé » affirme- t-il. A la question de savoir si les autorités étaient informées de toutes ces difficultés, commandant Ibrahima KABA répond par l’affirmatif et ajoute n’avoir rien vu comme réaction pour le moment.
Face aux accusations, le commandant appelle la population à la compréhension à travers la prise en compte des difficultés de la protection civile. Il souhaite voir le service plus équipé pour l’intérêt de toute la population de Kindia.
Pour maguineeinfos.com;
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia
