Au tour de ce sujet toujours d’actualité,  un panel a été animé par quelques jeunes femmes ce vendredi, 15 mars 2019 à la maison des jeunes de Ratoma. A en croire le Directeur de l’ONG « Mérite International », cela est parti d’un certain nombre de constats fait surtout en 2018, avec le décès dans la mer d’une jeune femme fraîchement sortie d’une grande université célèbre guinéenne.

Si ce ne sont que les hommes qui sont majoritairement connus pour la pratique de ce phénomène, les jeunes femmes n’en reste pas loin de plaque de nos jours malgré les  effets néfastes sur leur vie. Pour donc minimiser cette attitude qui prend de l’ampleur chez elles, le  » Mérite International », en compte élargir son champ dans la sensibilisation des femmes.

« En partance de toutes ces réalités, on s’est dit qu’il est important d’aller à la base, discuter avec les femmes, les élus locaux afin qu’ils comprennent combien de fois ce voyage il est dangereux», a déclaré M. Ahmed Sékou Traoré, Directeur pays du Mérite International Guinée.

De surcroît avance-t-il, une fois que  les femmes s’engagent dans cette aventure irrégulière, les conséquences c’est notamment la perte  en  vie humaine puisque dit-il, ce sont-elles (femmes), qui mettent au monde ces filles.

« Si l’on ne prend pas des dispositions sérieuses, il y aura la croissance humaine qui va se bloquer. Alors c’est pourquoi notre ONG a pris l’initiative de débloquer cela à travers la sensibilisation des femmes pour qu’elles sachent que l’immigration clandestine n’est pas la solution aux problèmes qui se posent.»

Pour la Secrétaire générale du ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Mme Kourouma Samah Kaba a fait savoir qu’il soit l’homme ou la femme, migré n’est pas une mauvaise chose, mais aller par des moyens légaux demeure intéressant.

« Lorsqu’on part clandestinement surtout en tant que femme, on peut te traiter de tout et c’est regrettable. Le mieux c’est de rester chez soi, chercher les moyens rudimentaires pour pouvoir survivre. Sinon, il est bon d’aller à l’extérieur pour être formé, pour voir le monde autrement, pour apprendre beaucoup de choses et également pour faire du bien à la famille. Mais, ce n’est pas en passant par la mer». 

  Partant de tous ces facteurs, quelques solutions ont été envisagées par les femmes paneliste, ce qui permettrait de maintenir et faire occuper ces jeunes filles et femmes qui pensent toujours emprunter ce chemin.

Aissatou Maladho Diallo, représentante de la cheffe de cabinet du ministère de la jeunesse

« Pour mettre fin à ce phénomène, je crois la première solution se trouve au niveau de la société elle-même. Il faut que nous femmes prenions conscience de ce qui nous attend et de ce que nous devons faire dans ce pays. Savoir aussi que la solution n’est nul pas ailleurs que chez nous ici», pense Aissatou Maladho Diallo, représentante de la cheffe de cabinet du ministère de la jeunesse et de l’emploi jeunes.

Autres choses en guise de  solutions qu’a évoqué Aissatou Maladho, c’est aussi la responsabilité de l’Etat.  En plus dit-elle, la vulgarisation des droits des femmes par le ministère de l’action sociale car estime-t-elle, certaines femmes n’en connaissent pas ce qu’elles doivent faire dans leur vie.

Rappelons qu’en dehors de l’intervention de ces femmes panelistes, un sketch a aussi été joué par un groupe de jeunes filles, dans le cadre de cette sensibilisation sur l’immigration irrégulière des femmes.

Pour maguineeinfos.com,

Sâa Robert Koundouno