En réponse au mouvement de débrayage de certains journalistes de la station, le Directeur général de la radio Kania Zik fm brise le silence. Pour Issiaga Bilal BARRY, ce mouvement n’est rien d’autre qu’un abandon de poste de la part des meneurs. Reconnaissant le bien fondé des réclamations, le Directeur suppose par ailleurs qu’aucune procédure n’a été suivie par le collectif.
Cette réaction du Directeur général de la radio sonne comme le début d’un long bras de fer entre Kania Zik et le collectif des journalistes grévistes. Après quelques jours de cessation de travail de la part de ces journalistes mécontents, Issiaga Bilal BARRY à travers cette sortie, exprime clairement la position du média qui ne considère en aucun moment ce mouvement comme une grève. « Une grève c’est des préavis, des écrits ils le savent tous. Pour moi donc c’est un abandon de poste. Car aller en grève, il faut entre autres signaler un délai. Penser que la question avait été dite en conseil de rédaction est mal comprendre de leur part. Ce n’est pas le lieu où parler d’argent. Par ailleurs, je suis entièrement avec eux mais à condition qu’ils fassent un écrit » martel le Directeur.
Quant à son rôle réel dans cette revendication, Bilal BARRY affirme qu’il n’est pas du côté du PDG de la station comme le pensent les grévistes. « Moi Bilal j’ai beaucoup fait. Demander leurs. Cette fois-ci je veux que ça soit formel. Dire que je suis du côté tel ou tel c’est pas vrai. Si quelqu’un devait demander un salaire ici, c’’est moi. Et puis au privé tu es libre de rester ou de claquer la porte » précise le DG. Face à une éventuelle poursuite administrative ou judiciaire de la radio de la part du collectif, Bilal BARRY pense que cette démarche ne sera qu’un raté pour eux. Car selon lui, aucun contrat écrit ne lie ces journalistes à la radio exception faite d’un seul à savoir le porte-parole du collectif.
Donc aucun moyen de justification dans la mesure où ils ont acceptés cette condition depuis la fin du premier contrat obtenu au début de la radio. Il pense d’ailleurs que tout ce mouvement est la conséquence d’une reforme entamée depuis le déménagement de la station. « J’estime qu’à cause de 10 ou 20 mille comme le réclament les journalistes, il n’avait pas raison d’aller en grève. Surtout que promesse avait été faite qu’après 3 mois leur situation allait être revue en fonction de la capacité financière de la radio» ajoute le DG qui en fin, précise que le recrutement de nouveaux journalistes stagiaires et techniciens n’a rien à voir avec ce débrayage. Issiaga Bilal BARRY appelle les confrères à reprendre le travail.
Pour maguineeinfos.com;
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia