A en croire beaucoup de ses encadreurs, c’était l’élève exemplaire. Intelligent mais surtout persévérant dans les études. Des qualités qui selon d’autres proches, contrastaient avec ses coups de sang momentanés dus notamment à sa situation familiale plus au moins pesant pour un jeune de son âge. Mohamed Rachid BAH retrouvé pendue dans sa chambre, laisse l’opinion dans le flou. Le jeune élève avait quand même pris le soin de laisser une dernière note avant de se donner la mort.
« Je suis désolé pour ce qui s’est passé. La solution de tout problème c’est la mort. Aujourd’hui j’ai préféré mourir au lieu de continuer à souffrir. Je suis né d’une famille problématique, je suis un problème, je cause tant de problèmes, je préfère mourir dans ces problèmes…. ». Tels ont été quelques passages de la lettre laissée par la victime Mohamed Rachid BAH.
Retrouvée à son chevet, cette lettre exprime un éventuel malaise que vivait le jeune-homme. A la découverte du corps de Rachid une de ses tantes se dit pas comprendre l’acte de celui qu’elle présente comme un jeune respectueux « jusqu’hier (samedi 23 mars) on était ensemble à un anniversaire et il avait l’air joyeux. Aujourd’hui (Dimanche 24) je l’ai trouvé bizarre car il a retardé au lit. Après sa toilette, il est venu me dire bonjour et est rentré encore dans sa chambre. Après quelques minutes, j’ai instruit ma fille d’aller chercher du sel de cuisson pour nous c’est là-bas qu’elle a découvert Rachid pendu et elle a crié au secours ». Pour le médecin légiste, la victime a rendu l’âme suite à un arrêt cardiaque survenu quelques instants après la pendaison.
Des œdèmes étaient visibles sur le cou de la victime affirme le médecin. Selon les indiscrétions, Mohamed Rachid BAH avait une vie familiale plus au moins pesante. Orphelin de père dont le passé honteux le rattrapait, le jeune avait selon ces mêmes indiscrétions, des discussions tendues avec certains éléments de la famille de son père.
Celui qui avait rêvé être avocat comme mentionné dans la lettre, n’avait, au petit matin du dimanche 24 avril que la mort dans la tête. « J’avais rêvé être avocat et grand basketteur mais aujourd’hui je préfère me suicider. N’oublier pas de m’enterrer auprès de mon père » conclut dans sa lettre d’adieux le jeune lycéen.
Pour maguineeinfos.com;
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia