La commission électorale nationale indépendante s’est lancée depuis la semaine dernière dans l’aventure d’une écoute des acteurs impliqués dans le processus électoral en République de Guinée. Pendant la rencontre qui a ouvert ce mardi la porte aux acteurs de la société civile. Ensemble, ils ont discuté des questions qui renvoient sur la crédibilité du fichier électoral et surtout le financement des partis politiques.
Si les précédentes rencontres de la CENI guinéenne n’ont connu aucun commentaire sur son budget de fonctionnement ou encore le financement des formations politiques la rencontre de ce mardi 26 mars sera en partie focalisée sur la problématique liée aux subventions des formations politiques et de l’audit du fichier électoral. Soulevée par certains membres de la société civile, cette question n’a pas trouvé d’équilibre au niveau d’appréciation. «Le financement des partis politiques, je crois que la Guinée a deux options soit on décide de les financer en élaborant les critères liés à la participation aux élections et des critères liés à l’existence légale, administrative et même matérielle ou bien, on ne finance pas les partis politiques et on met en place des règles strictes de plafonnement des dépenses de campagne. Le cas de la Guinée pour limiter la fraude et l’argent malpropre dans le financement des élections et l’achat des consciences, nous recommandons à la CENI de travailler avec les institutions de l’Etat qui sont chargées de veiller sur la gouvernance financière. Mais qu’à cela ne tienne, nous demandons à la CENI de continuer à financer les partis politiques.» S’enorgueillit Dansa Kourouma du conseil national des organisations de la société civile.
Au micro de votre site d’information le www.maguineeinfos.com, d’autres plateformes de cette société civile militent pour une subvention en faveur de la société civile. «Il faudrait qu’il y ait une loi et que la société civile ait sa subvention, c’est le contrat public, c’est la cotisation, des taxes et impôts de tous les guinéens donc il n’y a pas d’objection là-dessus.» Propose Sekou Koundouno coordinateur général de la cellule balai citoyen.
Il faut rappeler que la mouvance présidentielle bénéficiera également une rencontre de la commission électorale nationale indépendante ce mardi même dans l’après-midi et il sera question de mettre sous l’éclat des projecteurs, toutes les questions qui concourent pour qualifier le fichier électoral tant remis en cause avant les prochaines consultations électorales en Guinée.
Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed