La commission électorale nationale indépendante continue sa série de concertations ce lundi, 25 mars 2019. Après l’opposition républicaine et la convergence de l’opposition démocratique, c’était ce lundi, le tour des membres des corps diplomatiques et consulaires accrédités en guinée mais aussi des représentants des institutions internationales. Une rencontre au cours de laquelle, des inquiétudes ont été soulevées dans tous les sens, le tout pour un seul objectif, améliorer le processus électoral.

C’est une évidence, la commission électorale nationale indépendante veut rendre crédible le processus électoral guinéen caractérisé par des dysfonctionnements d’où la naissance de cette série de concertations avec les acteurs impliqués, ce lundi avec les membres des corps diplomatiques et consulaires accrédités en guinée mais aussi des représentants des institutions internationales. Les débats ont tourné au tour de l’utilisation des nouvelles  technologies dans la collecte et la centralisation des résultats issus des élections et  la problématique de financement des partis politiques entre autres. « Nous avons besoin des partenaires pour nous aider dans les plaidoyers sur un certain nombre de questions notamment, l’utilisation de la technologie dans les élections en Guinée. Ça c’est très important et je crois que les partenaires ont été sensibles à cette question.» Rassure Maître Salifou Kébé président de la commission électorale nationale indépendante.

Cette démarche de Me Salif Kebe et son équipe s’avère salutaire par ces partenaires techniques et financiers et ambassades qui jouent un rôle important dans le processus électoral. Mais jusqu’où la CENI compte-t-elle aller dans l’utilisation des nouvelles technologies? C’est la question que se posent certains et qui soulève la problématique sur la crédibilité de l’institution. «Il faudrait alors emmener les acteurs à adopter la plateforme technologique qui serait mise en place de sorte que tout le procédé du début jusqu’à la fin soit maîtrisé par les acteurs politiques et cela soit compris par les autres parties prenantes.» Précise Paul Amegakpo directeur résident de l’institut national démocratique

Cette concertation  s’élargira à la mouvance et la société civile dans les jours à venir.

Pour maguineeinfos.com

BAH Mohamed