CONAKRY- C’est donc une évidence que les menaces en boucle du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée d’aller en grève illimitée pour faire fléchir le gouvernement pour le respect de l’accord scellé en janvier dernier commence à mettre sous le verrou les écoles guinéennes notamment celles de la capitale où les salles de classe restent dépourvues de tout corps professoral. A constaté ce mercredi,10 avril 2019 un reporter de votre site d’information de proximité le www.maguineeinfos.com.
Beaucoup pensaient à un jeu d’humour quand le SLECG d’Aboubacar soumah est monté au créneau pour regretter le manque de volonté du gouvernement d’enterrer définitivement cette cascade de crises au sein du secteur de l’éducation. Mais malheureusement, ces crises en vague vont à nouveau retenir les apprenants à la maison.
Une casernation forcée qui surgit à quelques microns des examens nationaux. La question qu’on se pose d’ailleurs c’est de savoir si c’est le moment réellement d’observer ce mot d’ordre de grève illimitée? Surtout quand on sait que les précédentes ont durablement impacté ce secteur depuis près de trois ans maintenant.
Déjà les conséquences de la négligence du gouvernement dans la signature des accords commencent à se faire sentir ce mercredi dans les écoles du pays. Dans beaucoup d’établissements d’enseignement, les choses tournent à la déception pour les élèves qui rêvaient de loin finir les programmes d’ici la fin d’année scolaire. Au lycée collège Bonfi en passant par le lycée premier mars et le lycée Donka, le constat est tout simplement catastrophique vu l’absence honorable des enseignants. Il faut juste dire que même si les élèves ont massivement répondu présent, ils ne pourront voir leurs professeurs en situation de classe conséquences de la grève observée par le SLECG d’Aboucar Soumah.
Par endroits dans ces établissements, cette pénurie d’enseignants suscite de facto la colère des élèves qui ne tardent pas à prendre d’assaut la rue pour déverser la colère. Mais hélas cette manifestation de colère n’aura pas longue vie vu l’intervention imminente des agents de maintien d’ordre qui ont fait usage du gaz lacrymogène dans la commune de Kaloum précisément à Koulewondy sur le marché niger pour mettre en déroute les manifestants de circonstance.
Il faut donc préciser que les syndicalistes comptent maintenir la pression jusqu’à l’application stricte des points d’accord. Ce qui va encore contraindre les élèves d’éviter les salles de classes qui seront pendant cette période sous le verrou de la grève des enseignants. Mais l’intrigue, c’est de savoir comment mesurer et réparer les impactes qui seront issus de cette grève générale illimitée sachant qu’on est à quelques pas des examens nationaux.
Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed