L’abattoir de Kipé situé dans la commune de Ratoma abrite par jour une centaine de bétails appelés à servir dans les assiettes des populations de Conakry, mais cela en cohabitation parfaite avec une grosse poubelle armée d’ordures ménagères de mauvaise odeur.
A vue d’œil, on pourrait bien sentir les maladies en cascade et voir la mort par la suite, vu cette cohabitation de la viande que consomment les citoyens. La question qui se pose, est bien de comprendre si le ministre de l’élevage est au courant des conditions insalubres sous lesquelles cette viande destinée dans le ventre de la population est traitée. Car, à vrai dire, cet abattoir présente une odeur acerbe conséquences de l’usine de fabrique d’ordures à proximité qui menace la santé publique.
Interrogé sur cette question, vendeurs de bétail et bouchers jurent d’être installés sur ce site en première position avant l’arrivée de la vague d’ordures. « Pour les poubelles, nous sommes les premiers à s’installer ici parce qu’avant on était à Coleah et on a débarqué ici dans la commune de Ratoma. Ça fait dix ans on est là. Nous, on a insisté jusqu’au ministère, donc ce n’est pas de notre faute. » S’enflamme Bah Thierno Bella président filière viande à l’abattoir de Ratoma.
Dans leurs têtes, si quelqu’un est responsable de cette insalubrité qui devient grandissante et inquiétante du jour au jour, c’est bien l’État et seul lui peut aussi faire partir ces ordures qui empêchent même de bien respirer « C’est l’État qui doit s’en charger de ça normalement en cherchant à trouver une autre place pour la poubelle.» Rappelle-t-il au micro de votre site d’information de proximité le www.maguineeinfos.com
En attendant le sursaut du gouvernement pour la délocalisation de cette poubelle, les citoyens continuent à vivre ce risque qui renvoie sur l’hygiène publique.
