CONAKRY- A travers un atelier de formation ouvert ce lundi, 15 avril 2019 à la direction nationale de l’environnement, les conservateurs de la nature se décident et promettent d’identifier les espèces qu’abrite la Guinée et inscrites à la convention sur le commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction ( CITES) dans le seul souci de les sauvegarder.

Il sera question de bien savoir sur quel pied se tenir désormais pour sauvegarder le reste de ces espèces qui s’avèrent menacer d’extinction pendant ces trois jours d’atelier de formation et de validation du guide d’identification des espèces de Guinée.

Avec l’expertise des spécialistes sur les questions environnementales cela de faune et flore sauvages, plusieurs thématiques feront l’objet d’une discussion. Ce qui sera sanctionné d’une liste d’espèces de catégorie intégralement et partiellement protégées en République de Guinée.

Dans la tête des initiateurs de cet inventaire, les résultats issus de ces trois jours permettront à la Guinée d’évaluer et connaître le nombre d’espèces animales et végétales. « Cet inventaire, il s’agit d’une classification des espèces fauniques et floristiques dans notre pays. Comme vous le savez, la Guinée est partie de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de formation fait sauvages menacées d’extinction. Au niveau de cette convention le pays a été présenté comme la plaque tournante de commerce illégal d’espèces. Notre combat c’est la lutte à outrance contre les trafiquants, les délinquants qui tuent les espèces partiellement et intégralement protégées. Ainsi nous avons trois annexes au niveau de la CITES qui concernent des espèces menacées d’extinction.» A déclaré le colonel Layaly Camara directeur national des eaux et forêts et responsable CITES en Guinée.

Les résultats attendus de ces trois jours d’intenses travaux sont tout simplement énormes à entendre une  bonne partie des acteurs impliqués dans ce processus car cela permettra  de faire une classification des espèces qui ne doivent pas être touchées tout en ayant le contrôle sur la quantité d’espèces en besoin d’urgence de protection. «La Guinée a besoin de savoir quel nombre d’espèces elle dispose. Ça pourrait permettre une meilleure visibilité de ce qui se fait au milieu de l’abattage des animaux, de la coupe anarchique des bois mais ça permet également d’avoir une liste qui vient compléter le code de la faune et les autres codes afférents.» A ajouté Arnaud Gotanegre de l’Office guinéen de parcs et de réserves.

Il faut donc rappeler que ce partage d’expériences et d’expertises se poursuivra jusqu’au 17 avril prochain pour. Une manière de passer par toutes les portes de propositions pour qu’en fin les espèces animales et végétales guinéennes soient identifiées.

Pour maguineeinfos.com

BAH Mohamed