Tayib Belaiz, qui a rendu sa démission mardi, était chargé de conduire le processus d’élaboration d’une nouvelle Constitution, l’un des points clés de la transition politique après la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

Les manifestants continuent de réclamer l’éloignement du pouvoir des généraux, des hommes d’affaires et des militants du parti de M. Bouteflika.

Tayib Belaiz fait partie des principales figures du régime visées par les contestataires, selon les médias locaux.

Ce fidèle du président Abdelaziz Bouteflika a annoncé au Conseil constitutionnel avoir présenté sa démission au chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah, selon la télévision d’Etat algérienne.

Le Conseil constitutionnel est notamment chargé de valider les candidatures à l’élection présidentielle fixée au 4 juillet pour élire le successeur d’Abdelaziz Bouteflika, qui a lui-même démissionné le 2 avril sous la pression de la rue et de l’armée.

Ancien magistrat, ministre pendant 16 ans, M. Belaiz, 70 ans, avait été nommé le 2 février à la tête du Conseil constitutionnel par M. Bouteflika.

Il avait déjà présidé le Conseil constitutionnel de mars 2012 à septembre 2013.

BBC