CONAKRY- Les femmes du front national pour la défense de la constitution se sont encore réunies ce jeudi 25 avril 2019 au siège de la plateforme nationale des citoyens Unis pour le développement pour discuter des stratégies à mettre en place pour contrecarrer la naissance d’une nouvelle constitution en République de Guinée.

Habillées toutes en rouge une couleur qui symbolise le sang, ces femmes munies des pancartes sur lesquelles on peut bien lire deux mandats ça suffit ou encore à bas le troisième mandat, scandaient des propos hostiles aux promoteurs d’un troisième mandat et aux militants d’une nouvelle constitution.

Dans une déclaration rendue publique, elles rappellent les dispositions de l’article 154 qui relancent sur l’intangibilité constitutionnelle avant de s’engager à jouer leur rôle pour permettre l’évolution normale de la démocratie dans le pays. « Nous femmes du front national pour la défense de la constitution, comptons jouer notre partition dans le combat pour la démocratie en Guinée. En effet, vue les articles 27 et 154 de la constitution qui stipulent respectivement que: « le président de la République est élu au suffrage universel direct. La durée de son mandat est de cinq ans renouvellement une fois. » Nous femmes du front national pour la défense de la constitution exigeons le respect inconditionnel de ces dispositions de notre loi suprême.» A fait savoir Hadja Mariama Diallo.

A travers un autre arsenal d’idées, ces femmes aux visages frustrés regrettent l’attitude des promoteurs d’un troisième mandat qu’elles qualifient d’ailleurs  de  sirènes révisionnistes. Face à cette situation qui oppose constamment les pros et anti troisième mandat dans les villes du pays, les femmes du FNDC en appellent au chef de l’Etat de ne point  succomber à la tentation des sirènes révisionnistes comme le lui avait dit le désormais ex président de la cour constitutionnelle lors de la prestation du serment du  président Condé en 2015. « Nous invitons toutes les bonnes volontés à interpeller le chef de l’Etat à ne pas succomber aux sirènes révisionnistes. Au regard de ce qui précède, nous considérons tout citoyens guinéen qui qu’il soit, ne respectant pas ces deux dispositions de la constitution, comme étant purement  et simplement un putschiste donc l’acte sera considéré comme un coup d’Etat civil. » a-t-elle déclaré au micro de votre site d’information de proximité le www.maguineinfos.com.

Ce qui les amène à inviter d’autres femmes de tout bord de rejoindre le rang afin de bien s’outiller pour venir à bout des promoteurs de troisième mandat en République de Guinée.

Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed