À travers un point de presse organisé ce vendredi au siège de l’union syndicale des travailleurs de Guinée, l’accent a été mis sur les violences enregistrées mercredi au palais du peuple lors de la célébration de la Journée internationale du travail. Regrettant le comportement des membres du camp d’en face, L’USTG promet de traduire les boureaux de ces violences en justice.

La salve de critiques était d’un volume gargantuesque lors de ce point de presse improvisé juste 72 heures après les heurts entre syndicalistes de camps opposés au palais du peuple. Les accusations fusent de partout et les membres de L’USTG d’Abdoulaye Sow imputent la responsabilité au camp d’Abdoulaye Camara de l’autre USTG dont le congrès s’est passé à mamou mais aussi le camp de Kadiatou Bah du SLECG B. Dans la matinée du mercredi 01 mai,le camp d’Abdoulaye Sow a été empêché de fouler le sol du palais du peuple alors qu’il avait tout mis en oeuvre avec le ministère du travail dit – il pour la réussite de cette fête mais malheureusement tout tourne au piment à la dernière minute.  » Nous avons démarré les préparatifs de cette fête avec le ministère en charge du travail. Nous avons fait plusieurs réunions et le ministère nous a demandé de faire des propositions,nous avons fait des propositions déposées au ministère, il nous a dit que la fête devrait être célébrée au palais du peuple avec l’ensemble des centrales syndicales et c’était le moment parce qu’il s’agit d’une fête internationale de taire les contradictions pour que nous fassions une fête ensemble afin que l’image de notre pays soit protégée. Forts de cette engagement du ministère du travail et de ces préparatifs, nous avons informé l’ensemble des travailleurs qui composent L’USTG que la fête devrait se faire au palais du peuple. Nous sommes préparés conséquemment avec toute la logistique nécessaire. Nous sommes arrivés au palais du peuple comme prévu, nous avons trouvé tout le palais barricadé et fermé par des loubards drogués à bloc comme quoi qu’il ya une partie des centrales syndicales qui doit fêter là bas et nous non. Nous sommes rentrés par le canal des gendarmes postés à l’entrée mais on a été accueilli par une pluie de pierres. » A expliqué le secrétaire général de L’USTG, Abdoulaye Sow qui croit en une main noire derrière ces jets de pierres et surtout sur le fait d’en tenter à sa vie et à celle d’Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée qui est toujours hospitalisé dans une clinique privée de la capitale.  » On n’a été surpris que ça se passe comme ça, mais on a compris que ça été savamment élaboré par des personnes qui n’ont pas intérêt à ce que la paix existe dans notre pays. C’était une débandade, on a blessé nos hommes et actuellement au niveau de l’éducation il ya vingt cinq blessés qui sont à l’hôpital. On a voulu en tenter à la vie d’Aboubacar Soumah mais celui qui a eu ce dessein est arrêté et est actuellement à la disposition de la police. » A t-il fait savoir au micro de maguineinfos.com.
Pour le cas du secrétaire général adjoint de la CNTG Kader Camara qui aurait menacé Abdoulaye Sow de mort,une plainte est donc glissée contre lui et à travers une autre fenêtre, ces syndicalistes punissent l’attitude du ministre du travail qui selon eux ne devrait après l’éclatement de cette série de violences,revenir tenir un discours contradictoire devant une tierce de syndicalistes.

Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed