Interrogé ce vendredi, 10 mai par nos confrères d’espace sur le rejet de la levée de son humilité parlementaire par ses paires députés, le président de la majorité présidentielle signe et persiste que la Guinée, doit revoir sa copie sur le plan juridique. À l’en croire, la force d’un État ne doit résider que dans cette justice. Mais qu’en Guinée, si aujourd’hui il y a la naissance des coordinations et autres, c’est tout simplement parce que l’État est faible et la justice qui doit en principe s’en charger de sa lourde responsabilité, n’est pas en train de pleinement jouer son rôle à ses yeux.  

Pourtant, tout récemment, les magistrats guinéens ont engagé une poursuite judiciaire contre lui suite à sa sortie médiatique sur le cas de Kérouané. Amadou Damaro Camara, député à l’Assemblée nationale, n’est toujours pas rassuré de la justice guinéenne. Et par rapport justement aux démarches de ces magistrats, Damaro estime qu’on a juste voulu le prendre comme exemple puisque d’autres, qu’ils soient députés ou pas, ont dit pire et n’ont subis en aucun cas une poursuite.

« On a voulu escaladé comme il s’agit de Damaro. Alors je crois qu’aujourd’hui chacun connais ce qui y a lieu de faire. Pour moi la justice guinéenne peine encore à rassurer les justiciables. À l’hémicycle de l’Assemblée, je l’ai répété, assumé, persisté et signé, et j’ai ajouté que la justice en Guinée, on a besoin d’une nouvelle culture», avance l’honorable.

S’agissant du cas des magistrats de Guinée, Amadou Damaro pense que leur association aura tout temps gagné en responsabilité en drainant les composants de cette association vers les grands magistrats qui agissent avec professionnalisme selon l’éthique et la déontologie.

« Au lieu de tirer vers le bas c’est-à-dire en allant vers les gens qui se sont rendus coupables du montage grossier dont la Guinée se souvient, le mieux est qu’ils drainent leurs membres vers de grands magistrats comme le président de cour suprême que j’ai toujours pris comme exemple. Rien n’arrange d’aller vers les gens qui sont passés devant les conseils de discipline et qui ont été sanctionnés ou rétrogradés. C’est de cela il s’agit.» 

Néanmoins, le président de la majorité présidentielle dit avoir le respect du corps des grands magistrats qui s’y trouvent dans cette association. Pour terminer, Damaro a dit qu’il est prêt à défier n’importe quel magistrat puisque selon lui, qu’il n’a jamais été ne ce reste qu’un jour, reproché pour dire que le service qu’il a rendu n’est pas bon et voici dans quel sens qu’il doit le rendre.

Pour maguineeinfos.com,

Sâa Robert Koundouno