L’opinion se rappelle encore des propos du coordinateur de la cellule de communication de L’UFDG avertissant samedi, 04 mai dernier, le président de la République sur son sort après 2020. Il avait tenu des propos qualifiés de graves par bon nombre d’observateurs puisqu’ils faisaient allusion pour beaucoup à coup d’Etat. Mais malgré la gravité de ces faits,l’uninominal de Gaoul trouve des arguments pour acheter son innocence.

Invité ce lundi, 13 mai 2019 chez nos confrères d’espace FM, le conseiller politique du chef de file de l’opposition guinéenne ne regrette pas ses propos et pense à une mauvaise incompréhensions de ceux qui font allusion à un coup d’Etat. «  Je ne regrette pas du tout ces propos. Je pense qu’il faut comprendre le contexte dans lequel je parle et puis le sens qu’il faut donner à ce qu’on appelle un coup de force. Aujourd’hui c’est qu’on est entrain d’assister que ce soit du côté de l’Algérie, du Soudan, ce ne sont pas des coups d’Etat militaires mais c’est la population par une volonté populaire qui s’exprime et installe au pouvoir ce qu’elle estime être les dépositaires de leur démocratie. Je pense que c’est dans ce sens si on comprend bien le sens, je dis qu’ on souhaite que cela dépende des élections régulières et c’est le combat de L’UFDG mais sinon le peuple assumera donc ceux qui pensent que je parle d’un coup d’Etat, je suis désolé je ne parle pas d’institution militaire, je parle de force publique . » A argumenté Ousmane Gaoul Diallo, député et coordinateur général de la cellule de communication du parti de Cellou Dalein Diallo.

On se souvient encore de ces propos  » En 2020 qu’ils le veulent ou non, Cellou Dalein Diallo sera le président de la République de Guinée. S’il n’y a pas d’élections, il sera installé de coup de force quelque soit le prix à payer. N’ayons pas peur des mots. » Qui ont semer de la panique dans la cité avant que le vice président du parti, Fodé Oussou Fofana n’enfonce le clou samedi dernier lors de leur traditionnelle assemblée générale appellant ainsi les militants à la mobilisation en les disant en ces termes de prendre l’ablution et de dire à Dieu qu’ils sont en train de faire du « djihad » même si Ousmane Gaoul verse de l’eau fraîche sur ces propos qui, selon lui ne sont pas de nature terroriste comme le sous entend le mot « djihad ».  » Il ne faut pas prendre un mot et le sortir de son contexte et vous aurez compris qu’il était en train d’appeler les militants d’être ce lundi au tribunal pour soutenir les sept personnes arrêtées à kindia et qui s’opposaient au projet du troisième mandat. Nous faisons face à un pouvoir brutal et lorsqu’on s’exprime, il faut savoir à qui on s’adresse. «  A t-il fait savoir.

Il faut donc noter que le président de l’union des forces démocratiques de Guinée n’a pas cautionné ces dérapages dont se rendent coupables certains cadres de son parti, Cellou Dalein Diallo l’a fait savoir dans une sortie médiatique chez nos confrères de TV 5 monde ce dimanche, 12 mai. Dès facto, il ne valide donc pas ces récentes déclarations du coordinateur général de la cellule de communication de sa formation politique.

Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed