Cette question semblerait bien perturber le ministre guinéen de l’énergie qui ne parvient plus à satisfaire la population guinéenne notamment celle de la capitale dans la fourniture du courant électrique. Une situation qui donne bien naissance à des sursauts au quotidien dans certains quartiers de Conakry.
Depuis maintenant plusieurs semaines Conakry renoue avec le manque de courant dans les ménages et ses quartiers demeurent plongés dans le noir.
Dans la nuit du dimanche à lundi, plusieurs quartiers de la capitale se sont levés pour condamner ce fait à travers des barricades, des jets de pierres et bien d’autres moyens pour exiger le retour du courant. « Nous sommes fatigués de rester dans le noir. Trop c’est trop car il y a une semaine de cela le courant n’est pas venu chez nous et pourtant le gouvernement a la possibilité de nous offrir le courant mais il refuse. Nous allons manifester jusqu’au retour du courant dans nos ménages. » A déclaré un des manifestants sous anonymat.
Les quartiers Carrière, Dabondy, Hermakonon, Bonfi, Mafanco et autres étaient en ébullition dans la nuit de ce dimanche, 19 mai 2019. Les citoyens de ces zones citées qui sont sortis massivement, ne voudraient rien entendre si ce n’est pas le retour de la lumière dans leurs maisons respectives. « Tant que le courant ne vient pas, nous allons rester mobiliser ici. » A fait savoir un autre manifestant les cailloux dans la main.
Dans ces zones respectives, tout le périmètre était sévèrement bouclé par les hommes en tenue qui étaient aussi nombreux pour des circonstances. Des tirs retentissant, leur permettaient de disperser les manifestants. Mais les manifestants qui brûlent les pneus et demandaient à tout prix l’implication de l’électricité de Guinée pour un retour sans délai de l’électricité mais aussi le départ du ministre de l’énergie.
Une situation qui n’arrange pas le ministre de l’énergie, Check Talibé Sylla qui s’avère tari de stratégies pour répondre aux besoins des populations en matière d’électricité.
Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed
